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Martin Feneau et A.D
Après une journée intense, faite de bain de foule et de cérémonies officielles, les athlètes français ont fêté, entre eux, la fin de l'aventure olympique en discothèque.
REPORTAGE

La journée fut longue pour les athlètes français, mardi. Tout juste rentrés de Rio, les athlètes français ont rencontré le chef de l'Etat à l'Elysée après un bain de foule à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, avant de passer à une ambiance un brin moins protocolaire après leur passage au JT de France 2 : une sortie groupée en boîte de nuit à deux pas des Champs-Elysées. Notre reporter les a suivis pour Europe 1.

Médaille autour du cou. Un drapeau français flotte à la fenêtre de cette boîte de nuit parisienne. Au pied du bâtiment, derrière de grandes barrières, il y a des des flashs de lumières, une sono poussée à fond. C'est dans ce petit jardin à l’abri des regards que les champions font la fête, certains avec une médaille autour du cou.

Les frères Karabatic ambiancent la salle. Medhi Marzouki, joueur de water-polo fait son entrée dans la boite. "Ambiance Brésil, ambiance Rio", lance-t-il. "Ça fait plaisir de rentrer. On est tous un peu fatigué donc ici, c'est juste histoire de marquer le coup". A l’intérieur, ce sont les handballeurs qui mettent l'ambiance, les frères Karabatic et leur équipe, mais aussi Siraba Dembelé, la capitaine de l'équipe féminine, médaillée d'argent et enthousiaste malgré la fatigue. "Ça fait 12 jours que je n'ai pas dormi mais quand on revient avec une médaille, on a une seule envie, c'est de la fêter. On va tous repartir avec nos clubs dans le train-train habituel donc il faut en profiter je pense."

D'un club à l'autre. En profiter jusqu'à ce que le DJ arrête la musique. Maxime Beaumont médaillé d'argent en kayak sort du club entouré de tout le groupe. "C'est un moment important parce que pendant la compétition, on a pas forcément le temps de partager. Là on discute, on savoure les médailles tous en ensemble et c'est génial". C'était la dernière soirée des Jeux olympiques. Mais même quand la musique s'arrête et qu'ils montent dans leur bus, ce n'est pas pour rentrer à l'hôtel... La fête devait se poursuivre et elle s'est poursuivie dans un autre club parisien. Pour tenir le rythme, les athlètes ont l’habitude.