Jeux olympiques : les handballeuses françaises en demi-finales après leur démonstration contre les Pays-Bas !

Handball féminin équipe de France JO de Tokyo @Franck FIFE / AFP
La joie de Grace Zaadi Deuna lors de la superbe victoire contre les Pays-Bas. © Franck FIFE / AFP
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L'équipe de France de handball féminin a signé un succès éclatant contre les Néerlandaises (32-22), championnes du monde en titre, mercredi en quarts de finale des JO de Tokyo. Elles affronteront en demi-finales la Suède. 

Les handballeuses ont livré un véritable récital ! Les Bleues du hand se sont brillamment qualifiées pour les demi-finales des Jeux olympiques en écrasant dans les grandes largeurs les Pays-Bas (33-22), mercredi à Tokyo. Les Néerlandaises, championnes du monde en titre, n'ont jamais réussi à lutter, incapables de résister au rythme infernal imposé par les filles d'Olivier Krumbholz. Les Françaises affronteront la Suède vendredi pour tenter d'obtenir leur place en finale, cinq ans après leur médaille d'argent aux Jeux de Rio. 

Amandine Leynaud "époustouflante" 

Les Suédoises, présentes pour la première fois à ce stade du tournoi olympique, avaient tenu tête lors de la phase de groupes aux joueuses d'Olivier Krumbholz. En quête au Japon de l'or olympique, le seul titre qui manque à leur palmarès, les Bleues avaient manqué le penalty de la gagne (28-28) à l'ultime seconde par Grâce Zaadi et avant cela dilapidé une avance de cinq buts en première période. Mais à quoi bon continuer à décrire toutes les défaillances françaises dans ce premier tour ? A l'évidence, l'équipe vue face aux Pays-Bas n'a pas grand-chose à voir avec celle observée jusque-là. "On ne porte pas grande attention aux résultats qu'on a fait au premier tour, il fallait qu'on sorte un point c'est tout", avait dit Olivier Krumbholz après la qualification face au Brésil (29-22). Il fallait apparemment le croire. 

Amandine Leynaud, par exemple quelconque en début de tournoi, a retrouvé ses standards habituels de gardienne du temple et même tellement mieux que ça (22 arrêts, 51%). Après 11 tirs néerlandais en début de match, "Doudou" (comme l'appellent ses coéquipières) en avait stoppé neuf. Dont une série de six parades de suite qui a arraché une grimace au sélectionneur français des Oranje Emmanuel Mayonnade. Le ton de son match était donné. "Époustouflante", s'est exclamé l'entraîneur sur France 2. 

Les championnes du monde prises à la gorge 

Les Bleues ont pris à la gorge, parfois presque littéralement, les championnes du monde, sonnées par le retour de la défense intraitable qui a fait la réussite de cette équipe de France, championne du monde (2017) et d'Europe (2018). Et l'efficacité, qui avait manqué à la bande de Grâce Zaadi, a été au rendez-vous des quarts. Après avoir creusé l'écart à dix buts (14-4 !), les vice-championnes olympiques ont rejoint les vestiaires avec un matelas confortable (19-11) sans que les Néerlandaises ne puissent jamais espérer revenir ensuite.

"On a fait un grand match défensif. C'était un peu inconstant en attaque, on s'est fait quelques petites frayeurs mais ça a été un match de qualité. On les a dominé dans le jeu sur tout le terrain. C'est de bon augure, et on a pris de la confiance. Depuis cinq ou six ans, les Pays-Bas sont presque toujours dans le dernier carré, on est vraiment fin heureux", a commenté Krumbholz. Et les grandes favorites norvégiennes, couronnées championnes d'Europe en décembre face aux Bleues (22-20), n'ont pas dû être rassurées devant leur télé dans l'optique d'une éventuelle finale à Tokyo.