Football : Valence enfonce Barcelone 2-1 pour décrocher sa 8ème Coupe du Roi

Le but de Messi (73e) n'a pas changé le cours de la soirée pour le Barça, en déroute.
Le but de Messi (73e) n'a pas changé le cours de la soirée pour le Barça, en déroute. © AFP
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avec AFP , modifié à
En pleine déconfiture, le Barça a raté le doublé Liga-Coupe et laissé filer son adversaire vers un premier titre en Coupe du Roi depuis 2008, samedi soir. 

Valence déloge le quadruple tenant! L'année de son centenaire, le club valencien a enfoncé un FC Barcelone en pleine déconfiture (2-1) samedi grâce à Kevin Gameiro en finale de Coupe du Roi, privant de quintuplé l'équipe catalane et son entraîneur Ernesto Valverde, très fragilisé.

Un doublé Liga-Coupe raté pour le Barça

Dans la touffeur du stade Benito-Villamarin de Séville, les Valenciens ont frappé en contre par Gameiro (21e) et Rodrigo Moreno (33e). Et le Barça, encore marqué par sa récente humiliation européenne, n'a pu que réduire le score par son capitaine Lionel Messi (73e), ratant le doublé Liga-Coupe et laissant Valence filer vers le huitième sacre en Coupe du Roi de son histoire, le premier depuis 2008.

Comment les Catalans se remettront-ils de cette fin de saison en queue de poisson ? Alors qu'un fabuleux triplé Liga-Coupe-Ligue des champions leur tendait les bras début mai, ils n'ont remporté que le Championnat d'Espagne et sont apparus durablement plombés par leur déroute en demi-finale de C1 à Liverpool (3-0, 0-4). Sans ressort, ils ont abandonné samedi leur couronne de Coupe du Roi après quatre sacres d'affilée et près de 1.500 jours de domination sans partage, manquant de peu leur 31e titre et un quintuplé consécutif inédit dans l'histoire de la compétition.

L'intersaison s'annonce chaude pour Valverde

Le grand perdant du soir s'appelle Ernesto Valverde: conforté dans ses fonctions malgré deux cuisantes éliminations européennes en deux ans, soutenu publiquement par Messi vendredi, l'entraîneur barcelonais n'a pas trouvé les clés pour remobiliser ses troupes contre Valence.

Son style de jeu, si calculateur, se retrouve soudain sous le feu des critiques, loin de l'audacieux jeu de passes à la barcelonaise. Et l'intersaison s'annonce chaude pour le "Txingurri" (La Fourmi, en basque), qui risque fort de déchanter tout l'été malgré un contrat récemment prolongé au moins jusqu'en 2020.