Football : «Que mon honneur soit lavé», espère Kheira Hamraoui, désireuse de rejouer

Kheira Hamraoui a été violemment agressée à coups de barres de fer le 4 novembre dernier.
Kheira Hamraoui a été violemment agressée à coups de barres de fer le 4 novembre dernier. © FRANCOIS LO PRESTI / AFP
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avec AFP
Estimant être touchée par une "surprenante cabale médiatique" depuis son agression, Kheira Hamraoui s'est exprimée et a affiché sa "confiance" en la justice "pour qu'éclate la vérité et que (son) honneur soit lavé", samedi, au lendemain de la mise en examen d'Aminata Diallo, ex-coéquipière au Paris Saint-Germain.

Estimant être touchée par une "surprenante cabale médiatique" depuis son agression, Kheira Hamraoui a affiché sa "confiance" en la justice "pour qu'éclate la vérité et que (son) honneur soit lavé", samedi, au lendemain de la mise en examen d'Aminata Diallo, ex-coéquipière au Paris SG. "Aujourd'hui, je fais confiance à la justice pour qu'éclate la vérité et que mon honneur soit lavé. Je suis impatiente que mon nom soit à nouveau seulement associé aux pages sportives et quitte les rubriques judiciaires", a écrit la milieu internationale française de 32 ans, sous contrat jusqu'en 2023 au PSG mais actuellement tenue à l'écart du groupe.

Une agression qui la "hante nuits et jours"

Le message diffusé samedi sur Twitter est accompagné de photos montrant les blessures aux mains et aux jambes résultant de son agression à coups de barre de fer, dans la soirée du 4 novembre, une attaque où elle a "cru mourir" et qui la "hante nuits et jours". Interpellée, sa coéquipière et concurrente à l'époque Aminata Diallo, témoin de la scène, avait été relâchée après quarante heures de garde à vue. Elle a finalement été mise en examen vendredi pour "violences aggravées" et "association de malfaiteurs", puis placée en détention provisoire.

Après cette "expérience ô combien traumatisante", "j'ai été victime d'une surprenante cabale médiatique dans le but de salir mon image et ma vie privée", affirme Hamraoui, en référence à des articles de presse liant l'agression à de prétendues relations intimes avec des hommes mariés. L'internationale française (39 sélections) rappelle avoir été "injustement insultée sur les terrains, harcelée sur les réseaux sociaux et menacée de mort" et se dit uniquement coupable, par son silence, "d'avoir laissé s'installer un buzz médiatique d'une violence inouïe qui nous a anéantis, mes proches et moi."

"S'il y a bien une chose qui n'a pas changé depuis ce drame, c'est mon ambition pour moi et mon pays"

Hamraoui a été suspectée par certaines joueuses du PSG d'avoir orienté les enquêteurs vers Diallo, qu'elles estimaient innocente, ce qui a conduit à de fortes tensions dans l'équipe. Le club a décidé de tenir Hamraoui, sous contrat jusqu'en juin 2023, à l'écart du groupe professionnel pour la saison en cours. "J'aspire aujourd'hui à retrouver le plaisir du rectangle vert. Et de continuer à gagner. Car s'il y a bien une chose qui n'a pas changé depuis ce drame, c'est mon ambition pour moi et mon pays", conclut-elle.