Le Paris SG remporte le Trophée des champions en surclassant Lyon 4-1

Le PSG a remporté son quatrième Trophée des champions d'affilée.
Le PSG a remporté son quatrième Trophée des champions d'affilée. © BORIS HORVAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Les Parisiens ont remporté samedi leur premier titre de la saison, grâce à une victoire écrasante face à l'OL, lors du Trophée des champions.

Le nouveau PSG d'Unai Emery n'a pas raté sa première sortie officielle : le quadruple champion de France en titre a déjà marqué son territoire à une semaine de la reprise de la L1 en écrasant 4-1 Lyon, pour s'emparer de son quatrième Trophée des champions d'affilée, samedi à Klagenfurt (Autriche).

Toujours aussi injouable. Le nouvel entraîneur parisien était attendu au tournant pour ce rendez-vous qui lance traditionnellement la saison et est devenu depuis huit ans un outil de promotion du football professionnel français à l'étranger. L'Espagnol a d'emblée frappé les esprits et son équipe est restée cette machine implacable à qui rien ne résiste sur la scène nationale. Ni le départ de la superstar Zlatan Ibrahimovic, ni les absences pour cause de blessures (Thiago Silva, Cavani) ou de méforme (Verratti, Matuidi) n'ont déréglé la mécanique bien huilée du PSG, qui a fait la différence dès la première période en effectuant une véritable démonstration de sa puissance toujours sans égale en France.

Le suspense vite annihilé. Javier Pastore (9e), Lucas (20e) puis Hatem Ben Arfa (34e) ont tué rapidement tout suspense dans une enceinte à moitié remplie avant que Layvin Kurzawa ne corse l'addition après la pause (54e). Le président lyonnais Jean-Michel Aulas a eu beau tenter de déstabiliser l'ogre parisien en dénonçant à coups de tweets la suprématie financière du club détenu par le Qatar, le PSG lui a asséné la meilleure des réponses en balayant son équipe sur le terrain.

Fiasco de l'attaque lyonnaise. Après une saison conclue sur un écart abyssal de 31 points entre les deux formations, le boss de l'OL pensait sérieusement avoir une chance de rivaliser avec les joueurs de la capitale, son effectif n'ayant enregistré aucun départ parmi ses cadres. La signature de l'ex-Marseillais Nicolas Nkoulou était même censée fortifier la défense. Mais celle-ci a bu la tasse et aurait très bien pu repartir d'Autriche avec une valise encore plus remplie sans les trois énormes opportunités ratées par Angel Di Maria (42e), Lucas (47e) et Pastore (49e). Une impuissance lyonnaise encore renforcée par le fiasco de l'attaque et notamment du duo Lacazette-Fekir.

Emery a donc réussi son premier défi en glanant déjà un titre sur les cinq convoités par son club, se permettant même plusieurs surprises dans sa composition. La titularisation de Kevin Trapp dans les buts a été la principale d'entre elles, Alphonse Areola, de retour de prêt de Villarreal, semblant avoir une longueur d'avance sur l'Allemand à l'issue des matches de préparation. Pas toujours serein la saison dernière, Trapp a sorti une parade spectaculaire sur une reprise de Maxwell Cornet (58e), validant ainsi le choix d'Emery, avant d'être battu de près par Corentin Tolisso de la tête (87e) alors que le match était plié depuis longtemps.

Di Maria et Pastore au top. Mais en attendant le retour des cadres absents, le nouveau technicien parisien a pu surtout apprécier l'énorme partie de ses deux Argentins Di Maria (deux passes décisives) et Pastore, les arabesques de Ben Arfa et les percées ravageuses de Lucas. L'entrée en jeu en fin de match de la pépite italienne Marco Verratti, enfin débarrassé de sa tenace pubalgie, est une autre bénédiction pour l'Espagnol et le PSG, à qui il a tant manqué ces derniers mois. Vendredi, les Parisiens entameront la conquête d'une cinquième couronne consécutive en L1 à Bastia. Au vu du spectacle proposé contre les malheureux Lyonnais, celle-ci ne devrait pas trop leur causer de soucis.