Foot : Ibrahimovic ne veut pas se projeter en 2019

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Zlatan Ibrahimovic a rejoint le Los Angeles Galaxy à la fin mars.
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avec AFP
En contrat avec le Los Angeles Galaxy jusqu'à la fin 2019, l'attaquant a déclaré en conférence de presse qu'il était trop tôt pour parler de la saison 2019. Il "doit en discuter avec son club". 

L'attaquant suédois du Los Angeles Galaxy Zlatan Ibrahimovic a refusé samedi de se projeter sur la saison 2019 du Championnat nord-américain de football (MLS), un sujet dont il "doit discuter avec son club", a-t-il reconnu.

Sous contrat jusqu'à fin 2019. "Ce n'est pas le moment de parler de 2019, mais c'est quelque chose dont je dois discuter avec le club, pour voir ce qu'ils veulent et moi ce que je veux", a déclaré "Ibra" en conférence de presse à la veille d'affronter Seattle. "Il reste cinq matches de saison régulière à jouer, je suis heureux, je me sens fort physiquement, je me sens bien. Je suis productif, il faut juste que je gagne des matches et alors là, tout sera parfait", a-t-il poursuivi. Ibrahimovic, 36 ans, est sous contrat avec le Galaxy, club qu'il a rejoint fin mars, jusqu'à fin 2019.

500 buts à son actif. L'ancien buteur de l'Ajax Amsterdam, de la Juventus Turin et du Paris Saint-Germain a marqué le week-end dernier le 500ème but de sa carrière professionnelle et rejoint ainsi Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, les deux autres joueurs en activité ayant dépassé ce seuil. Il a inscrit 17 buts en 22 matches de MLS. Mais le Galaxy, huitième de la conférence Ouest, n'a plus gagné depuis fin juillet et vient de changer d'entraîneur pour la troisième fois en deux ans. "La MLS, c'est un défi différent," a constaté "Ibra" qui a remporté onze titres de champion aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne et en France.

"Je sens que tout est possible". "C'est la première fois dans ma carrière que je sens que tout est possible. Avec les équipes où j'ai joué avant, j'avais le sentiment qu'on était invincibles, personne ne pouvait nous détruire et on allait détruire tout le monde," a constaté le colosse suédois. "Alors que maintenant, quand on aborde un match, c'est du 50-50, on a perdu 3-0, on revient à 3-3, tout semble bien aller et on encaisse un but, un deuxième et on perd 5-3. C'est différent, mais on travaille dur, on n'a pas abdiqué," a-t-il assuré. Le Galaxy accuse six points de retard sur la sixième place, la dernière qualificative pour les play-offs, occupée par Seattle, son adversaire de ce dimanche.