Les Bleus battent la Suède (2-1) et voient la Russie se rapprocher

Avant de retrouver la Côte d'Ivoire mardi en amical pour clore l'année 2016, les Bleus ont réalisé une très bonne opération face à la Suède.
Avant de retrouver la Côte d'Ivoire mardi en amical pour clore l'année 2016, les Bleus ont réalisé une très bonne opération face à la Suède. © FRANCK FIFE / AFP
  • Copié
, au Stade de France , modifié à
ÉMOTION, RÉACTION, BONNE OPÉRATION - Dans un contexte marqué par les hommages aux victimes du 13-Novembre, les Bleus se sont dégagés la route qui mène au Mondial 2018 en battant la Suède (2-1), vendredi au Stade de France.

Pour la Russie, continuez tout droit. Après un double rendez-vous parfaitement maîtrisé face à la Bulgarie (4-1) puis en terre néerlandaise (1-0), l’équipe de France a parfaitement saisi l’occasion de tracer seule sa route vers le Mondial 2018. Les joueurs de Didier Deschamps ont réussi à se défaire du piège suédois, non sans difficultés. Avec 10 points, les Bleus sont en tête de leur groupe, devant leur adversaire du soir (7 points). Une bonne opération qui vient clôturer un match placé sous le signe du souvenir. Un peu moins d’un an après les attentats du 13 novembre qui avaient frappé Paris et les abords de l'enceinte dyonisienne, une minute de silence particulièrement émouvante a été observée avant la rencontre.

Revivez notre "Top Live" (subjectif, évidemment), un classement non chronologique des moments forts du match… et de l’avant-match.

Le tableau d'affichage
 
 FRANCE 2-1 SUÈDE

  • But de Forsberg  (54e)
  • But de Pogba (58e)
  • But de Payet (65e)

1. Des Bleus à réaction. Qu'on se le dise, les Bleus ont un sacré mental. Comme souvent lors de l'Euro, la bande à DD a attendu d'être dans le dur pour montrer de quel bois elle se chauffait. Quatre minutes après l'ouverture du score suédoise, Pogba, déjà auteur d'un très bon match face aux Pays-Bas début octobre, remettait toute l'équipe sur les rails en reprenant d'une tête puissante un coup franc excentré côté gauche de Payet (58e).

Et ce même Payet d'inscrire, quelques minutes plus tard, son huitième but en sélection - et comme souvent très important - en reprenant parfaitement un ballon relâché par Olsen (65e). Après Griezmann-Gameiro, les GG, la France a une nouvelle paire : les PP !

2. La Suède n'a pourtant pas eu besoin de Zlatan... Ni de Juninho. Car les coups francs, c'est Forsberg qui s'en est occupé. A 27 mètres des buts, plein axe, son pied droit faisait mouche (54e), scotchant du même coup Lloris et tout le stade. Mais pour quelques minutes seulement...

3. Sueurs froides. La Suède a en tout cas posé bien des problèmes aux Français, qui, après un bon début de match, ont peu à peu laissé leurs adversaires reprendre du poil de la bête. Notamment au milieu de terrain. Heureusement, Hugo "the boss" Lloris a été royal dans sa surface pour repousser des poings un bon centre scandinave (21e). Et il n'a pas été tout seul. Laurent Koscielny a sorti le tacle qu'il fallait pour contrer la tentative de Toivonen (23e).

Les Suédois - et leur Girondin Isaac Kiese Thelin - ont même fait passer un dernier frisson sur les cages bleues. Sa frappe, trop croisée, a soulagé tout le monde (86e) et surtout Griezmann, qui venait de rater une grosse occasion, sa frappe du gauche filant juste à côté, mais vraiment juste à côté des buts.

4. Chacun son tour. Oui, les Bleus ont (un peu) galéré. Pourtant, ils n'avaient pas semblé perturbés par l'émotion en début de match. Car la team à DD avait d'entrée pris d'assaut les buts adverses. Six frappes en une demi-heure, et Dimitri Payet forçait Olsen à sortir la première parade de la partie (14e). Deux minutes plus tard, c'est encore lui qui remisait pour "Pogboom", décidément les deux hommes en forme côté français. Aux abords de la surface, le Mancunien balançait une grosse frappe du droit… juste au-dessus de la barre (16e). 

5. Une soirée forte en émotion. Mais l'image qui restera de cette rencontre, c'est surtout la minute de silence observée avant le coup d'envoi, en hommage aux victimes des attentats qui avaient fait quinze morts, il y a quasiment un an jour pour jour, le 13 novembre 2015.  

Comme il y a un an, lors du match amical France-Allemagne, François Hollande était lui aussi présent. Et reviendra dimanche matin devant l’enceinte du Stade de France, pour dévoiler une plaque commémorative en l’honneur de Manuel Dias, décédé aux abords du stade.