• Copié
Guillaume Perrodeau
Chez Anne Roumanoff, l'ancien footballeur international a vigoureusement taclé les instances dirigeantes du football.

Réputé pour son franc-parler, Emmanuel Petit n'a pas failli à sa réputation, mardi, chez Anne Roumanoff. Au micro d'Europe 1, l'ancien footballeur, champion du monde en 1998, a dénoncé l'attitude des instances qui régissent le football.

>> De 11h à 12h30, c’est tous les jours Anne Roumanoff sur Europe 1 ! Retrouvez le replay de l’émission ici

"Des petites gens qui ont accaparé le football". "Je n'aime pas la Fifa, je n’aime pas l'UEFA", estime d'emblée Emmanuel Petit. Pour l'ancien joueur de l'AS Monaco, les deux institutions majeures de l'univers du ballon rond ne respectent pas le sport qu'elles sont censées défendre. "On est représenté par de l’entre-soi en permanence, des petites gens qui ont accaparé le football, ont détourné l’essence même de ce sport", déplore-t-il, fustigeant la culture du "pognon" à tout prix. "Moi, je n’ai rien contre faire du pognon, mais faire du pognon pour ne faire que ça, il n’y a pas de logique derrière", explique Emmanuel Petit.

"On se fout de la gueule de qui ?" Emmanuel Petit, aujourd'hui consultant, affirme également que rien n'a changé depuis les affaires de corruption qui ont émaillé la Fifa à partir de mai 2015. "Gianni Infantino, qui était l’ancien sbire de Michel Platini, est aujourd’hui le grand manitou du foot. On se fout de la gueule de qui ?", tance l'ancien milieu de terrain. "On est 350 millions de licenciés dans le monde et à aucun moment, on ne demande leur avis à ces licenciés lors des élections", souligne Emmanuel Petit. En 2012, il avait sous-entendu qu'il pourrait se présenter à la tête de la Fédération Française de Football (FFF). Une envie de changer les choses de l'intérieur, avant de finalement renoncer.