Caméra Canal+ 5:06
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Pour la rencontre entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique Lyonnais, dimanche soir (21 heuresà, la Ligue de football professionnel inaugure dimanche soir un dispositif capable de reproduire des images à 360 degrés pour le téléspectateur. Au micro d'Europe 1, son directeur général Didier Quillot défend "une dimension très jeu vidéo" dans cette technologie.
INTERVIEW

Dimanche soir, devant leur écran, les téléspectateurs de PSG-Lyon vont assister à une mini-révolution technologique : l'introduction d'un dispositif d'Intel baptisé True View et capable de reproduire des ralentis sans commune mesure avec ce qui se fait, ou plutôt ce qui se voit aujourd'hui. "C'est une technologie très immersive, comme si les caméras étaient dans les yeux des joueurs", vante sur Europe 1 Didier Quillot, le directeur général de la Ligue de football professionnel, auprès de qui le fabricant américain facture ce ralenti d'un nouveau genre.

"38 caméras sur le toit du Parc"

Concrètement, "vous avez 38 caméras sur le toit du Parc des Princes, reliées à un studio qui traite les images par de la fibre optique", présente Didier Quillot dans Culture Médias, au micro de Philippe Vandel. "Des caméras montrent des ralentis comme si on était à la place du joueur, à 360 degrés. Si Mbappé tire un coup franc, on a l'impression que la caméra est dans ses yeux. Il y a une dimension très jeu vidéo, très entertainment (divertissement, NDLR), ça parle beaucoup aux jeunes." Ensuite, "c'est au réalisateur de décider s'il le met à l'écran ou pas". Dimanche soir, c'est donc Laurent Lachand qui aura la décision finale, le final cut. Et ces images ne pourront pas être utilisées par l'arbitrage vidéo.

Pour l'heure, la technologie True View équipe sept stades d'Espagne et trois d'Angleterre. "Intel nous a choisi avant la Bundesliga et la Serie A. Ça sera ensuite déployé à Marseille au stade Vélodrome et au Groupama Stadium de Lyon", poursuit Didier Quillot, pour qui cette technologie "contribue à améliorer l'expérience télévisuelle". Un aspect capital, alors que les droits TV du "produit" Ligue 1 dépassent dès cet été et pour la première fois le milliard d'euros, à 1,2 milliard pour la période 2020-2024.