Dakar 2016 : Sébastien Loeb "capable de faire une performance exceptionnelle"

Gérard Fusil a couvert le Paris-Dakar pour Europe 1 de 1980 à 1991. 0:42
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M.S. , modifié à
Pour le journaliste Gérard Fusil, le champion du monde de rallye Sébastien Loeb a toutes ses chances sur le Dakar, qu'il va disputer pour la première fois.
INTERVIEW

Le Dakar 2016 s’élancera samedi de Buenos Aires, en Argentine, avec un invité de marque sur la ligne de départ : Sébastien Loeb. Le journaliste Gérard Fusil a commenté vendredi sur Europe 1 les chances de victoire du nonuple champion du monde de rallye, qui disputera pour la première fois le célèbre rallye-raid. Le Dakar arrivera le 16 janvier à Rosario.

Loeb doit s'adapter aux contraintes du Dakar. Quelles sont ses chances de victoire ? L'ancien grand reporter d'Europe 1 résume l’enjeu pour le sportif : "Est-ce qu’il va s’adapter assez vite par rapport à ceux qui sont peut-être moins bons intrinsèquement, mais qui ont la connaissance de cette vie rustique, de ces difficultés qui sont parfois autres que la conduite ?".

L’ancien champion du monde de rallye, le Finlandais Ari Vatanen, a gagné quatre fois le Paris-Dakar. De quoi rendre optimiste Gérard Fusil, qui a couvert le course pour Europe 1 de 1980 à 1991. "Je pense que Sébastien Loeb est quelqu’un qui, dès cette année, est capable de faire une performance exceptionnelle", appuie-t-il.

Le Dakar n'est plus "un phénomène de société". Le spécialiste du Dakar est également revenu sur les évolutions de la course, dont la première édition a quitté Paris le 26 décembre 1978. Le rassemblement de passionnés qui bricolaient eux-mêmes leur véhicule est devenu une course de grands constructeurs automobiles. "Ça a totalement changé. Il y avait quelques voitures de constructeurs, mais très peu", se souvient-il. Avant d’ajouter : "maintenant, les gens qui s’engagent sur cette course sont des passionnés de sport mécanique, des mécanos, des champions". Pour Gérard Fusil, le Dakar, qui traversait auparavant la France et dont le passage était attendu sur le bord des routes, n’est plus "un phénomène de société". "Le Dakar n’est plus l’aventure de tous, il est la compétition de quelques uns", affirme-t-il avec une pointe de nostalgie.