Coupe du monde de rugby 2023 : cinq chiffres à connaître avant de suivre la compétition

Coupe du monde de rugby en France
La Coupe du monde de rugby en France démarre le 8 septembre. © DENIS CHARLET / AFP
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Gauthier Delomez / Crédits photo : DENIS CHARLET / AFP , modifié à
La Coupe du monde de rugby, l'événement sportif de la rentrée, démarre le 8 septembre prochain avec le match d'ouverture très attendu entre la France et la Nouvelle-Zélande. Équipes en lice, palmarès record, stades choisis pour l'occasion... Voici cinq chiffres à retenir avant de supporter les Bleus.

8 septembre, 28 octobre : deux dates pour ne rien rater de la Coupe du monde de rugby 2023 en France. C'est en effet le vendredi 8 septembre que démarre la plus grande compétition du monde de l'ovalie. 16 ans après l'avoir organisée pour la première fois, en 2007, l'Hexagone reçoit à nouveau ce qui se fait de mieux sur la planète rugby, des All Blacks de Nouvelle-Zélande aux Springboks d'Afrique du Sud, sans oublier les Bleus, évidemment, qui auront la chance d'évoluer à domicile. À quelques jours du début du Mondial, Europe 1 vous présente cinq chiffres à connaître avant de suivre l'événement sportif de la rentrée.

10e édition

Cette édition de la Coupe du monde de rugby sera la dixième de l'histoire. L'aventure a en effet commencé en 1987, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Une première édition du Mondial à laquelle participaient 16 équipes nationales, sur invitation. Et ce sont les All Blacks qui avaient remporté le premier trophée de l'histoire en battant en finale... la France (29-9). L'Hexagone recevra cette fois-ci la compétition pour la deuxième fois de son histoire, après 2007. Une année qui a vu l'Afrique du Sud s'imposer contre l'Angleterre (15-6).

20 équipes

Depuis l'édition 1999 organisée au Royaume-Uni et en France, 20 équipes nationales participent à la Coupe du monde de rugby, contre 16 lors des trois premières éditions. Cette année, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, l'Angleterre ou encore la France évidemment seront de la partie. Ce nombre d'équipes explique pourquoi la phase de poules est particulière : les nations sont réparties en quatre groupes de cinq. Les deux premières de chaque poule disputent ensuite une phase à élimination directe traditionnelle qui débute par les quarts de finale.

3 Coupes du monde

Parmi les 20 équipes présentes, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud seront à coup sûr les équipes les plus scrutées : ces deux nations comptent chacune trois Coupes du monde dans leur palmarès, soit le record de la compétition. Les All Blacks l'ont emporté à domicile en 1987 et en 2011, et en 2015 en Angleterre. Les Springboks se sont eux imposés chez eux en 1995, en 2007 en France et lors de la dernière édition au Japon, en 2019.

À noter que la France compte trois finales, toutes perdues face à la Nouvelle-Zélande (1987 et 2011) et l'Australie en 1999.

33 joueurs

Les sélectionneurs peuvent présenter des listes allant jusqu'à 33 joueurs. Celle des Bleus concoctée par Fabien Galthié et son staff a d'ailleurs été dévoilée le 21 août dernier. Pour chaque match, il y a donc 15 rugbymen sur le terrain et 18 sur le banc de touche, en tant que remplaçants. Les tacticiens ont l'opportunité de remplacer le nombre de joueurs qu'ils souhaitent au cours d'une partie.

9 stades

Les organisateurs du Mondial 2023 ont choisi neuf stades partout en France pour recevoir les matches de la compétition. Il y aura ainsi le Stade de France de Saint-Denis, théâtre du match d'ouverture entre la France et la Nouvelle-Zélande le 8 septembre et de la finale de la Coupe du monde, le 28 octobre. Le stade Vélodrome de Marseille, le Groupama Stadium de Lyon, le stade Pierre-Mauroy de Lille, le Matmut Atlantique de Bordeaux, le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne, l'Allianz Riviera de Nice, le stade de la Beaujoire de Nantes et le Stadium de Toulouse abriteront eux aussi plusieurs rencontres.

À titre de comparaison, en 2007, 12 stades avaient été choisis dont deux écrins situés à l'étranger, à Cardiff et à Edimbourg. Pour l'Euro 2016, dix enceintes avaient été retenues, dont le Parc des Princes de Paris et le stade Bollaert de Lens qui ne font cette fois-ci pas partie de la sélection.