Bernard Lama étrille Fabien Barthez, Luis Fernandez et Marco Simone

L'ancien gardien de l'équipe de France, Bernard Lama.
L'ancien gardien de l'équipe de France, Bernard Lama. © TREVOR COLLENS / AFP
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avec AFP , modifié à
Le gardien retraité de l'équipe de France de football tacle ses anciens coéquipiers dans une interview donnée au mensuel So Foot.

Fabien Barthez "pas très intelligent", Luis Fernandez "c'était le folklore", Marco Simone "un gros con" : le gardien retraité Bernard Lama tacle à tout-va son ex-rival chez les Bleus, son ex-coach au PSG et son ex-équipier à Paris dans un entretien au mensuel So Foot de mars.

Barthez, "symbole de la lutte anti-lama". "Barthez, c'est un bon soldat ! Il est blanc, pas très intelligent, il ne fait pas trop d'histoires, il a été le chouchou à une époque mais aujourd'hui, on ne l'appelle pas pour parler de football", lâche ainsi Lama (44 sélections entre 1993 et 2000). "Avec Fabien, on s'entendait bien sans être potes, ajoute-t-il. Les gens ont monté ce truc (de la rivalité, NDLR). Barthez a été un symbole de la lutte anti-Lama : des joueurs voulaient me sortir et des médias ont joué le jeu de Barthez".

Fernandez "à côté de la plaque". Concernant Luis Fernandez, qui a été son entraîneur au PSG (1994-1996), avec notamment la victoire en Coupe des Coupes 1996, l'ex-gardien de 53 ans déclare : "Fernandez, c'est un entraîneur de coupes, pas un entraîneur de stabilité. Toutes les semaines, fallait qu'il change l'équipe. C'est quelqu'un qui n'a pas compris où il était. C'était trop haut pour lui. Intellectuellement, il y avait un décalage". "Dans la gestion humaine, il était à côté de la plaque", ajoute encore l'ancien portier, qui assure cependant à propos de l'actuel consultant : "Maintenant, il n'y a plus de soucis, il m'appelle (pour des interviews), je réponds à ses sollicitations".

Lors de cette longue interview, Bernard Lama revient également sur la saison 1998-1999 du PSG (qui finit seulement 9e du championnat) en critiquant ses ex-équipiers. L'attaquant italien Marco Simone et le défenseur allemand Christian Wörns en prennent pour leur grade, tous deux accusés de "la jouer perso" : "Simone, c'est un gros con qui se la racontait. Wörns touchait un gros salaire mais c'était un lâche. Il était limité et ne savait faire que le marquage individuel".