Fernando Alonso Renault Formule 1 1:19
  • Copié
, avec Axel May , modifié à
Le double champion du monde de Formule 1 2005 et 2006, Fernando Alonso, va faire son grand retour dans le paddock en 2021. En rejoignant Renault, l'Espagnol peut permettre à l'écurie française "d'aller chercher le meilleur résultat possible", affirme Alain Prost, conseiller spécial de la firme au losange sur le circuit, au micro d'Europe 1.

C'est le retour d'une légende dans l'écurie qui l'a vu exploser aux yeux du monde entier : Fernando Alonso va revenir l'année prochaine en Formule 1 chez Renault, équipe chez qui il a remporté deux titres de champion du monde, en 2005 et 2006. À bientôt 39 ans, le pilote espagnol peut encore apporter à Renault son "expérience" et une "motivation incroyable", veut croire Alain Prost, conseiller spécial de l'écurie française interrogé sur Europe 1, mercredi.

Alonso, "un moteur" pour Renault

"Fernando Alonso est quand même le seul champion du monde avec Renault en 2005 et 2006", rappelle d'emblée le Français, quadruple champion du monde avec McLaren et Williams. "Il va nous apporter toute son expérience avec des grandes équipes, même s'il n'a pas pu être champion, ni avec McLaren, ni avec Ferrari. C'est un moteur parce qu'on sait qu'il va nous pousser. Même s'il n'avait pas une voiture très compétitive, il va nous montrer comment aller chercher des points coûte que coûte, le meilleur résultat possible, exploiter la voiture au maximum."

L'Espagnol, qui s'était retiré de la F1 fin 2018 avec l'espoir d'y revenir dans une position compétitive dans l'avenir, va retrouver une équipe jeune et ambitieuse, symbolisée par le Français Esteban Ocon, 23 ans. "Il faudra qu'ils travaillent extrêmement bien ensemble, main dans la main. Esteban Ocon va aussi pouvoir bénéficier de cette expérience et ça peut le faire grandir encore plus vite", anticipe Alain Prost.

Problème d'âge ?

Mais Fernando Alonso sera le deuxième pilote le plus vieux du paddock, après le Finlandais Kimi Raïkkönen, âgé de 41 ans. Est-il capable de retrouver son meilleur niveau, celui qui lui a permis de décrocher deux sacres après l'ère Schumacher ? "Il y a toujours un petit risque, c'est évident", concède Alain Prost. "Mais d'un autre côté, l'expérience, ça ne s'achète pas. On sait qu'il ne fera pas 10 ans de F1. Il faut utiliser au maximum (ses) atouts."