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Jean-François Pérès, édité par Rémi Duchemin
Le défenseur de l’OM, champion du monde à l’été 2018 avec les Bleus, n’est plus que l’ombre de lui-même. Il multiplie les manquements et pourrait désormais être licencié par son club.

C'est un refrain hélas bien connu dans le football. Celui du joueur couronné, adulé, mais qui n'arrive plus à enchaîner, la tête perdue dans les nuages. Depuis la glorieuse campagne russe, où il n’a pas joué mais a marqué le groupe France par sa joie de vire et son soutien sans faille, le jovial Adil Rami n'est plus que l'ombre de lui-même. Et les affaires ne se sont pas arrangées pour le champion du monde, avec sa rupture très médiatique d’avec Pamela Anderson. Et maintenant, il risque désormais d'être licencié par son club de l'Olympique de Marseille pour faute grave...

Sur le terrain, Adil Rami accumule blessures et contre-performances. En coulisse, le joueur multiplie les retards, voire les absences à l'entraînement, et fait globalement montre d’un manque d'implication qui ont fini par lasser ses dirigeants.

Il voulait "pêter la baraque" avec l’OM, pas sûr qu’il en ait l’occasion

Grisé par son nouveau statut, l'ancien employé municipal de Fréjus a également vécu sous le feu des projecteurs une liaison amoureuse avec l'actrice Pamela Anderson. Celle-ci s'est terminée dans l'amertume et des menaces de procès de part et d'autre. A mille lieux de son métier de footballeur international et de l'exigence qui va avec. "Quand on s’appelle Adil Rami, quand on est champion du monde, qu’on a plutôt une très bonne image de l’extérieur, d’un garçon sain, on doit être irréprochable", point Alain Roche, le consultant football d’Europe 1.

Il y a quelques semaines, Adil Rami avait promis de "péter la baraque" cette saison pour faire oublier cette séquence cauchemardesque. Il pourrait ne même pas en avoir l'occasion dans un club condamné aux économies et qui se délesterait volontiers d'un de ses plus gros salaires.