Wozniacki: "Je veux réussir !"

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Propos recueillis par Yannick SAGORIN , modifié à
La n°1 mondiale a dû quelque peu batailler, ce mercredi, pour écarter la Canadienne Aleksandra Wozniak de sa route. Caroline Wozniacki a néanmoins décroché en deux sets son billet pour le troisième tour des Internationaux de France (6-3, 7-6). Et si elle admet que la terre battue n'est pas sa surface de prédilection, la Danoise table le travail de toute une saison pour nourrir ses ambitions.

La n°1 mondiale a dû quelque peu batailler, ce mercredi, pour écarter la Canadienne Aleksandra Wozniak de sa route. Caroline Wozniacki a néanmoins décroché en deux sets son billet pour le troisième tour des Internationaux de France (6-3, 7-6). Et si elle admet que la terre battue n'est pas sa surface de prédilection, la Danoise table le travail de toute une saison pour nourrir ses ambitions. Ce tour a été plus difficile que prévu pour vous... C'est vrai, et je suis contente de m'en être sortie en deux sets... J'ai très bien débuté la rencontre, en réalisant tout ce que je voulais faire. Puis elle a beaucoup mieux joué et moi un peu moins bien. On aurait vraiment pu avoir un troisième set... La terre battue représente-t-elle un challenge particulier pour vous ? Assurément ! Vous savez, je suis plus à l'aise sur les courts rapides. Mais je trouve que je ne me débrouille pas trop mal non plus sur terre battue. J'ai d'ailleurs eu de bons résultats cette saison sur cette surface (victoires à Charleston et Bruxelles, finale à Stuttgart, demie à Rome et huitième à Madrid, ndlr). Quelles sont vos chances selon vous dans ces Internationaux de France ? Je joue match après match, vous savez. Je ne me projette pas plus loin dans la quinzaine. Maintenant, je suis en confiance, je me sens à l'aise ici. Mais je sais que le prochain match (contre Daniela Hantuchova, ndlr) sera encore difficile. J'espère simplement jouer aussi bien qu'aujourd'hui. Vous avez un bandage à la cuisse. Etes-vous blessée ou est-ce préventif ? Oui, c'est par prévention. J'ai ressenti quelques douleurs la semaine passée alors je ne veux pas prendre de risque. Ça ne me gêne pas quand je joue donc il n'y a pas à s'inquiéter. Vous avez semblé agacée un moment durant le tie-break... Non, ce n'est rien. J'avais un doute sur une balle et je voulais que l'arbitre me montre quelle était la bonne trace. Il l'aurait fait, il n'y aurait pas eu de problème mais... je pense qu'il est parfois nécessaire que les arbitres vérifient par eux-mêmes. Un peu comme avec le hawk eye. Vous êtes reconnue sur le circuit pour vos talents en défense. Est-ce votre atout majeur sur terre battue ? Sur terre, il faut être agressif et défensif, c'est important de maîtriser les deux. La défense prend parfois le pas parce qu'il faut être capable d'anticiper les coups adverses mais si l'on n'attaque pas, on ne peut pas gagner. Tout cela se travaille bien sûr, mais c'est vrai que certaine joueuses sont plus rapides ou plus fortes physiquement. Le jeu s'adapte aux facultés de chacun et inversement. Vous avez déjà joué beaucoup de matches cette saison. Ne craignez-vous pas de manquer de fraîcheur ? J'ai pris un peu de temps après le tournoi de Stuttgart... mais ce n'est pas un problème pour moi de jouer beaucoup. J'adore la compétition et franchement, ça ne me fatigue pas. J'aime être sur le court ! En parallèle, le travaille beaucoup à l'entraînement et j'ai toujours hâte de voir le fruit de mon travail en match. C'est parfois difficile mais c'est une question de priorité. Je veux réussir !