Westwood se montre...

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Par Laurent Duyck , modifié à
Alors que Keegan Bradley, premier leader, a abandonné la tête du WGC de Shanghai vendredi au Suédois Fredrik Jacobson, l'un des hommes en forme du moment, Lee Westwood est toujours là, en embuscade dans le Top 10, à quatre coups de l'homme de tête, en compagnie notamment de Martin Kaymer. Prêt à passer à l'attaque pour s'approprier le dernier grand rendez-vous de l'année...

Alors que Keegan Bradley, premier leader, a abandonné la tête du WGC de Shanghai vendredi au Suédois Fredrik Jacobson, l'un des hommes en forme du moment, Lee Westwood est toujours là, en embuscade dans le Top 10, à quatre coups de l'homme de tête, en compagnie notamment de Martin Kaymer. Prêt à passer à l'attaque pour s'approprier le dernier grand rendez-vous de l'année... Quand le chat n'est pas là, les souris dansent... En l'absence de Luke Donald, resté au chevet de son épouse sur le point d'accoucher de son deuxième enfant, Lee Westwood se verrait bien calife à la place du calife. S'il ne peut pas détrôner son compatriote de la première place mondiale, ni même de son statut de leader de la Race to Dubaï (le classement des gains du circuit européen qui conduit en fin de saison à une grande finale aux Emirats Arabes Unis), l'Anglais espère inscrire son nom au palmarès du World Golf Champpionship de Shanghai, un tournoi dont il a pris la deuxième place la saison dernière derrière Francesco Molinari pour devenir alors n°1 mondial. Histoire d'avoir au moins un WGC à son nom, en attendant peut-être un jour de décrocher le Majeur qui manque à son palmarès. Histoire aussi de prouver qu'on peut toujours être vert à bientôt 40 ans, et pas seulement en dollars, lui qui peut devenir ce week-end le golfeur le plus rémunéré du circuit européen devant Ernie Els avec plus de 26 millions d'euros de gains en 18 saisons sur le Tour. "Désormais, les joueurs de 20 ans ont faim, confiait-il à la veille du tournoi après avoir été devancé par Rory McIlroy dimanche dernier lors d'un tournoi exhibition valorisé à 2 millions de dollars. Avant même d'arriver sur le circuit, ils sont presque professionnels, ils ont déjà joué certains tournois, traversé le monde, donc ce n'est pas un saut dans l'inconnu. Ce n'est pas une surprise qu'ils jouent bien. Et c'est la loi de tous les sports. Heureusement en golf, on peut être un peu plus âgé et encore gagner..." Une ambition que n'a pas perdue Westwood après deux tours (-7), bien calés dans le top 10, à quatre longueurs du Suédois Fredrik Jacobson (-11), en compagnie notamment de l'Allemand Martin Kaymer. Mais le Britannique devra accélérer ce week-end pour écarter une concurrence dense, représentée notamment par le Sud-Africain Louis Oosthuizen (-10), l'Australien Adam Scott (-10), l'Américain Keegan Bradley (-9), premier leader du tournoi, ou encore l'Américain Bo Van Pelt, vainqueur le week-end dernier en Malaisie, et l'Anglais Paul Casey, tous deux à -8. Voici le top 10 du WGC de Shanghai à l'issue du deuxième tour: 1. Fredrik JACOBSON (SUE) 133 (67+66) 2. Louis OOSTHUIZEN (AFS) 134 (71+63) Adam SCOTT (AUS) 134 (69+65) 4. Keegan BRADLEY (USA) 135 (65+70) 5. Bo VAN PELT (USA) 136 (67+69) Paul CASEY (ANG) 136 (70+66) 7. Martin KAYMER (ALL) 137 (69+68) Aaron BADDELEY (USA) 137 (69+68) Thongchai JAIDEE (THA) 137 (68+69) Lee WESTWOOD (ANG) 137 (69+68)