Wenger critiqué par ses pairs

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MICHAEL BALCAEN , modifié à
PREMIER LEAGUE - L'entraîneur d'Arsenal fait polémique outre-Manche.

PREMIER LEAGUE - L'entraîneur d'Arsenal fait polémique outre-Manche. Les joutes verbales, Arsène Wenger commence à bien connaître. De fait, depuis son arrivée à Londres, l'Alsacien a souvent été critiqué par ses collègues. On se souvient évidemment de virulentes passes d'armes avec Alex Ferguson, avant qu'ils n'enterrent, après des années, la hache de guerre. On se souvient également d'une relation complexe avec José Mourinho, pendant qu'il entraînait Chelsea. Evidemment, Wenger n'est pas tout blanc dans chacune de ces affaires. Il défend son club et ne manque pas de pointer du doigt ce qu'il considère comme un traitement injuste. Une attitude qui lui a valu des commentaires peu élogieux de la part de Sam Allardyce, ce n'est pas nouveau, ou encore d'Owen Coyle. L'entraîneur de Blackburn s'est déjà plusieurs fois pris le bec avec le Gunner, cette fois, il a mis en avant ses qualités pour "influencer les arbitres, les officiels et qui que ce soit dans le football". Il est de notoriété publique que Wenger lui reproche le jeu très rugueux de ses équipes, ce à quoi Allardyce répond: "Si vous regardez bien, à l'époque où Arsenal gagnait le championnat, ils avaient plus de cartons jaunes et d'expulsions que quiconque." Un duel avec le 4e arbitre qui pourrait coûter cher Plus récemment, lors de la 4e journée, Arsenal a disposé de Bolton (4-1). Mais l'entraîneur des Gunners n'a pas ménagé Paul Robinson coupable d'avoir blessé Abou Diaby à la cheville. De fait, Diaby n'a pas fait son retour sur les terrains... Toujours est-il qu'Owen Coyle n'a guère apprécié ce qu'il considère être un double langage de la part d'Arsène Wenger. En effet, Coyle a révélé: "je lui ai envoyé un message pur lui dire que j'étais désolé de l'avoir manqué. Il m'a répondu que nous étions une très bonne équipe." En somme, il lui reproche d'être très critique devant les caméras et beaucoup moins en privé... De bonne guerre doit se dire Arsène Wenger. Pas troublé le moins du monde par les propos d'Allardyce - leur vision du football diverge sensiblement - ni par ceux de Coyle - l'absence de Diaby plaidant pour le coup en sa faveur. En revanche, l'Alsacien va peut-être payer un peu plus cher que d'habitude son tempérament. En effet, samedi dernier après l'égalisation de Sunderland au bout du temps additionnel, il s'en est pris vertement au 4e arbitre, Martin Atkinson. Un penalty manqué, des occasions vendangées et une égalisation à la 95e minute alors que le 4e arbitre avait annoncé 4 minutes de temps additionnel ont fait bondir un Wenger quasiment tête contre tête avec le 4e arbitre. La Fédération anglaise a d'ores et déjà ouvert une enquête et l'entraîneur alsacien a désormais jusqu'au 23 septembre pour répondre aux accusations d'une FA qui ne badine pas avec les règlements, et lui promet déjà un match de suspension assorti d'une amende de 8000 livres. En attendant, l'entraîneur des Gunners va se concentrer sur le prochain match des siens puisque son équipe va disputer un duel toujours très attendu à White Hart Lane, le stade de l'ennemi, Tottenham, mardi pour le compte du 3e tour de la Coupe de la ligue. Un duel particulier tant les supporters des deux camps se détestent. Une donnée qui ne comptera guère à l'élaboration de son équipe puisque comme toujours en Carling Cup, Wenger va aligner ses baby-Gunners. Comme toujours...