Vite fait bien fait

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Par Benoît Conta , modifié à
L'équipe de France est facilement venue à bout de Cuba, jeudi, pour le compte de la 4e journée du Mondial (38-18). Face à la plus mauvaise équipe de la poule, les Tricolores ont assuré, pour retrouver une partie de la confiance laissée lors de la défaite face au Brésil. Prochain rendez-vous vendredi, face à la Roumanie.

L'équipe de France est facilement venue à bout de Cuba, jeudi, pour le compte de la 4e journée du Mondial (38-18). Face à la plus mauvaise équipe de la poule, les Tricolores ont assuré, pour retrouver une partie de la confiance laissée lors de la défaite face au Brésil. Prochain rendez-vous vendredi, face à la Roumanie. Elles étaient prévenues. A l'heure d'affronter Cuba, jeudi, pour le compte de la 4e journée du Mondial, les Bleues savaient que ces matches face à des adversaires bien plus faibles, sont toujours spéciaux. "Ce sont toujours des matches chiants à jouer, nous expliquait Amandine Leynaud. Ce sont des joueuses atypiques, que l'on n'a pas l'habitude de rencontrer. Après forcément si on gagne largement, ça nous redonnera un petit peu de confiance." C'est désormais chose faite, puisque les Tricolores ont glané un succès facile, avec un écart de vingt buts au final (38-18). Mais l'essentiel n'était pas là. Il fallait en effet redresser la tête, après la deuxième période cataclysmique vécue face au Brésil, deux jours plus tôt. "Pour notre part, il faut retrouver notre jeu, et notre défense, que ce soit face à une équipe forte, ou plus faible", lâchait la gardienne française, avant la rencontre. Et si la Messine est de son côté restée sur le banc, ses coéquipières ont fait le boulot. Les titulaires ont d'abord ramé, pour se débarrasser de Cubaines accrocheuses (7-5, 11e). Puis le rouleau compresseur défensif s'est mis en marche, pour permettre ces contre-attaques, moyen le plus efficace d'empiler les buts (16-7, 27e). Le plus dur était fait, et les filles d'Olivier Krumbholz ont ensuite déroulé, sans jamais craindre un quelconque retour (25-10, 39e). Ainsi, chaque joueuse ayant posé un pied sur le parquet, a pu marquer son but. La palme pour Angélique Spincer, auteur de 6 réalisations pour son premier match dans la compétition. Les arrières, Camille Ayglon et Mariama Signate, ont évacué quelques démons, tandis que les ailières ont elles de nouveau montré de l'entrain. Un constat qu'il faudra confirmer dès vendredi face à la Roumanie. Le tout avant de s'élancer vers un tableau final a priori plutôt corsé, avec la Suède vice-championne d'Europe en huitièmes, avant, en cas de victoire, la Russie championne du monde en quarts.