Viol en réunion : Gomis est en garde à vue

© REUTERS
  • Copié
, modifié à
Le joueur de l'OL et son ex-coéquipier de Saint-Etienne, Yohan Benalouane sont mis en cause.

La saison de Ligue 1 terminée, c'est dans la rubrique faits divers que l'Olympique lyonnais fait parler de lui. Une enquête pour "viol en réunion" visant l'attaquant Bafétimbi Gomis a été ouverte mercredi à Lyon. Une femme l'accuse d'avoir abusé d'elle, mardi soir, lors d'une soirée fortement alcoolisée, en compagnie d'un autre joueur de Ligue 1.

L'attaquant international de l'OL et son ex-coéquipier de Saint-Etienne, Yohan Benalouane ont été placés en garde à vue mercredi soir, selon une source proche de l'enquête.

Gomis dément dans un tweet

Au cours de la soirée, à laquelle participaient plusieurs personnes, cette femme âgée de 38 ans avait expliqué avoir refusé d'avoir des relations sexuelles avant d'y être contrainte par l'international français, non sélectionné pour l'Euro, et un coéquipier. "Celle-ci les accuse de l'avoir violée et s'en serait ouverte à une amie venue la chercher en pleine nuit", précise Lyon Capitale

Le joueur de l'OL avait réagi à cette affaire via son compte Twitter et un message posté sur sa page Facebook. "Je vous informe que je démens formellement les accusations qui sont portées contre moi et que contrairement à ce qui a pu être écrit, je n'ai absolument pas passé la nuit en garde à vue. Merci pour tous vos messages de soutien", écrivait-il.

Un peu plus tard dans l'après-midi, c'est cette fois le club qui avait démenti qu'un autre de ses joueurs soit impliqué dans l'affaire. "L’OL dément formellement que Bafétimbi Gomis ait passé la nuit en garde à vue conformément à ses propres déclarations et qu’un autre de ses joueurs soit susceptible d’être impliqué dans l’enquête mentionnée par ces médias qui diffusent des informations pouvant porter préjudice tant aux personnes qu’à l’institution OL", expliquait le club dans un communiqué officiel diffusé sur son site Internet. Dans l'après-midi, la police avait refusé d'évoquer le deuxième mis en cause, comme de dire s'il appartenait ou non à l'OL.

D'après la police, l'enquête confiée à la Sûreté départementale "n'en est qu'au tout début". Les deux hommes avaient été entendus dans la nuit de mardi à mercredi mais n'avaient pas été placés en garde à vue. Par ailleurs, aucune plainte n'avait été déposée, la jeune femme n'ayant pas été en état de le faire. Les autorités policières, qui avaient fait tous les prélèvements d'usage sur la victime, prennent toutes les déclarations avec prudence car la jeune femme, comme les autres participants à cette fête, étaient visiblement très alcoolisés. La plaignante avait de nouveau été entendue dans l'après-midi de mercredi.

L'affaire Brandao en mars 2011

A Marseille, une autre affaire de viol présumé impliquant un joueur de l'OM avait défrayé la chronique au printemps 2011. L'attaquant brésilien Brandao avait été mis en examen pour viol le 9 mars 2011. Laissé en liberté sous contrôle judiciaire, il avait été prêté à un club brésilien, Cruzeiro, avant de renouer en janvier dernier avec le Championnat de France de première division.