Vidéo-Finale Top 14: Montpellier veut croire en ses chances

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Propos recueillis par MORGAN BESA , modifié à
Après les footballeurs montpelliérains qui ont découvert le Stade de France lors de la finale (perdue) de Coupe de la Ligue, le 23 avril face à Marseille, c'est au tour des rugbymen héraultais de fouler la pelouse dyonisienne. Les Languedociens ne partiront pas favori face au Stade toulousain qui brigue un 18e titre de champion de France.

Après les footballeurs montpelliérains qui ont découvert le Stade de France lors de la finale (perdue) de Coupe de la Ligue, le 23 avril face à Marseille, c'est au tour des rugbymen héraultais de fouler la pelouse dyonisienne. Les Languedociens ne partiront pas favori face au Stade toulousain qui brigue un 18e titre de champion de France. "Appliqués et concentrés": pour leur première finale de championnat de France, les joueurs du Montpellier Hérault Rugby ne veulent pas se laisser submerger par l'événement, selon Fulgence Ouedraogo. Le flanker languedocien sait bien que tous les pronostics vont sur une victoire toulousaine, mais il veut que le Stade de France soit le terrain des exploits montpelliérains. L'ouvreur héraultais du XV de France, François Trinh-Duc a voulu, aussi, laisser la pression de côté. Montpellier doit parier sur sa fraîcheur et sa force collective pour renverser la montagne toulousaine. Le Stade toulousain est le favori logique de cette finale, pour Eric Béchu, le co-entraîneur languedocien. Et si l'efficacité de l'école toulousaine de mouvements n'est plus à démontrer, le paquet d'avants Rouge et Noir permet souvent au groupe de Guy Novès de se sortir de situations difficiles. Après avoir éliminé Castres et le Racing-Métro, Béchu a toutefois averti ses joueurs sur un des dangers qui se posent à Montpellier. Alors que le MHR est né en 1986, et qu'il a sauvé sa place en Top 14, l'an dernier, lors de l'avant-dernière journée, Julien Tomas veut revenir sur ce court passé pour mesurer le chemin parcouru. Le demi de mêlée languedocien, né à Montpellier, élevé à l'école du Pic St-Loup, comme Ouedraogo, Trinh-Duc et Picamoles (aujourd'hui à Toulouse) se souvient des matches auxquels il assistait, enfant, dans le vieux stade Sabathé.