Une faim de Lions !

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Thomas PISSELET , modifié à
Chaque semaine, retrouvez les faits marquants qui ont rythmé le week-end en NFL. Dimanche, les Detroit Lions ont conservé leur invincibilité en dominant les Dallas Cowboys (34-30), les Packers en faisant autant face aux Broncos (49-23) grâce à un Aaron Rodgers de gala. Tout va mal en revanche pour les Eagles et les Dolphins...

Chaque semaine, retrouvez les faits marquants qui ont rythmé le week-end en NFL. Dimanche, les Detroit Lions ont conservé leur invincibilité en dominant les Dallas Cowboys (34-30), les Packers en faisant autant face aux Broncos (49-23) grâce à un Aaron Rodgers de gala. Tout va mal en revanche pour les Eagles et les Dolphins... LE TOP : Detroit Lions Non, vous ne rêvez pas. Detroit est bien l'une des deux équipes encore invaincues - avec Green Bay - après quatre semaines de saison régulière en NFL. Une franchise qui, en 2008-09, avait signé la pire saison de l'histoire de la ligue nord-américaine avec seize défaites en... seize matches. Mais aux Etats-Unis, la route tourne plus vite qu'ailleurs. En plein renouveau, grâce surtout à leur jeune quarterback Matthew Stafford, les Lions partagent aujourd'hui la tête de la division NFC North avec les Packers (4 v. - 0 d.). Rien que ça. Leur dernier coup, les joueurs du Michigan l'ont réussi dimanche au détriment de Dallas (34-30) au terme d'un match qu'ils auraient sûrement perdu les années précédentes. Avec 24 points de retard en début de troisième quart (3-27, 33e), ils n'auraient pas été les seuls. Mais une semaine après avoir remonté 20 points face aux Minnesota Vikings avant de l'emporter (26-23, a.p.), ils n'étaient pas à ça près. Et la maladresse de Tony Romo, qui a "offert" deux touchdowns sur interception à Bobby Carpenter (34 yards) et Chris Houston (56 yards), les a un peu aidés. "Je suis ravi que le troisième meilleur receveur des Cowboys ait été dans notre équipe...", a d'ailleurs chambré le coach des Lions, Jim Schwartz. Calvin Johnson, auteur de deux touchdowns dans la dernière période (96 yards à la réception), a assi été déterminant pour Detroit. Qui peut rêver des playoffs. LE FLOP : Philadelphia Eagles Cette fois, c'est grave. Même si les 49ers réussissent un bon début de saison, ils n'étaient normalement pas de taille face à des Eagles un peu trop vite qualifiés de "dream team" cet été, après une luxueuse campagne de recrutement. A la pause de la rencontre entre les deux équipes, dimanche, tout le monde en était d'ailleurs convaincu puisque Philadelphia menait largement (20-3, 30e). Mais, malgré un Michael Vick des grands jours (416 yards à 30/46 à la passe, 2 TD, 1 int), la franchise de Pennsylvanie s'est complètement désunie après le repos, laissant à San Francisco le loisir de remonter puis de l'emporter (24-23), grâce surtout à un excellent Frank Gore (127 yards à la course), auteur du touchdown de la gagne à trois minutes du terme. L'histoire retiendra que c'est David Akers, l'ancien kicker de Philly, qui a achevé son ex-équipe en réussissant la conversion... LE JOUEUR : Aaron Rodgers Quatre touchdowns à la passe et deux autres à la course pour un seul homme, c'est possible. Aaron Rodgers l'a fait. Depuis 1960, seulement quatre joueurs y étaient parvenus en NFL. Mais le quarterback des Packers, sans doute le meilleur à son poste actuellement dans la ligue, ne s'est pas contenté de rejoindre Eric Hipple (1981), Bill Kenney (1983), Jeff Garcia (2003) et Michael Vick (2010) dans la légende. Il les a dépassés en finissant, en plus, son match face aux Denver Broncos à plus de 400 yards à la passe (408 yards, 4 TD, 1 int), auxquels il faut donc ajouter 36 yards à la course (2 TD). Forcément, avec un MVP du dernier Super Bowl à ce niveau-là, Green Bay ne pouvait que l'emporter (49-23). "Aaron joue extrêmement bien en ce moment, a réagi son coach, Mike McCarthy. Je ne sais pas quoi dire de plus. C'est un joueur à part." LA STAT : 51 51, comme le nombre de points inscrits lors du match remporté par les Ravens contre les Jets (34-17). Jusqu'ici, rien d'étonnant. Sauf que cette rencontre n'a rien eu d'un festival en attaque. Et pour cause. Un seul touchdown, celui de Ray Rice sur une course de 3 yards en fin de premier quart-temps, a été marqué sur une action offensive. Les cinq autres sont à mettre au crédit des défenses. Jameel McClain a ouvert le score pour Baltimore sur un retour de fumble (6 yards), Joe McKnight a répliqué pour New York sur un retour de kick-off (107 yards). Dans le deuxième acte, c'est Jarret Johnson, suite à un nouveau fumble (26 yards), qui a fait le break pour les hommes de John Harbaugh. La franchise de Big Apple a ensuite répondu par l'intermédiaire de David Harris, sur une interception (35 yards). Mais le dernier mot est revenu à Lardarius Webb, qui a conclu le score en chipant une passe de Mark Sanchez avant de filer dans l'en-but (73 yards). LA PHRASE : "On espère que ça n'arrivera pas mais...", Jason Taylor (Miami Dolphins) Battus par les Chargers (16-26), la blessure de leur quarterback Chad Henne n'ayant rien arrangé, les Dolphins ont confirmé que leur mauvais début de saison (0 v. - 4 d.) n'était pas qu'un mauvais concours de circonstances. Les explications de ce faux départ sont nombreuses et Tony Sparano pourrait en faire les frais. Selon le Miami Herald, ses jours à la tête de l'équipe sont comptés. Il ne survivra à cet hiver que si la franchise floridienne se qualifie en playoffs, seul San Diego version 1992 y étant parvenu après avoir débuté l'exercice par quatre revers. Avec deux semaines de repos avant un déplacement à New York, le coach des Fins a le temps de revoir sa copie. A moins qu'il soit licencié avant. "On espère évidemment que ça n'arrivera pas mais les gens ont leur propre opinion et ils ont deux semaines pour en parler...", a déclaré le défensive end Jason Taylor. Pas très rassurant.