Un cierge pour "Fufu"

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S.L. , modifié à
A cinq jours de la première finale du Top 14 de l'histoire du club, le Montpellier Hérault Rugby prie pour le rétablissement de son capitaine. La fracture de la main de Fulgence Ouedraogo tient en haleine toute une région et le capitaine du MHR, s'il s'avoue préoccupé, veut croire à l'impossible et se testera vendredi, au Stade de France, à 24 heures du choc face à Toulouse.

A cinq jours de la première finale du Top 14 de l'histoire du club, le Montpellier Hérault Rugby prie pour le rétablissement de son capitaine. La fracture de la main de Fulgence Ouedraogo tient en haleine toute une région et le capitaine du MHR, s'il s'avoue préoccupé, veut croire à l'impossible et se testera vendredi, au Stade de France, à 24 heures du choc face à Toulouse. Sur son site officiel, Fulgence Ouedraogo maintient son espoir de disputer samedi, au Stade de France, la première finale du Top 14 du MHR face à Toulouse, malgré sa fracture de la main, contractée face au Racing: "On est lundi soir et l'hématome a un peu désenflé. Un peu, précise le capitaine montpelliérain. J'ai donc une fracture non déplacée du deuxième métacarpe de la main droite. Elle est survenue sur un plaquage sur Steyn à la fin du match, précise "Fufu", qui croit avoir été blessé par son propre pilier Leleimalefaga. "Je l'ai senti direct, je ne pouvais plus plaquer. J'ai passé des examens médicaux dimanche midi. Ce type de blessure ne s'opère pas. (...) On décidera vendredi si je peux jouer la finale. Si je ne peux pas serrer la main ou plaquer correctement, j'abandonnerai. Mais je veux y croire, je me raccroche à cet espoir. Là, c'est vraiment difficile. J'ai envie de la jouer, cette finale." Et pour cause, l'enfant du club, de toute une ville et de toute une région mesure mieux que quiconque la portée de l'évènement: "Cette finale, pour le club, pour la ville, c'est juste formidable. Nous, les joueurs, même en se le répétant, je ne suis pas certain qu'on réalise vraiment. Personnellement, la perspective de louper cet événement me le fait peut-être un peu plus réaliser... Cette blessure, ce serait mentir de ne pas le dire, gâche un peu la fête. Je dis un peu car comme je l'écrivais plus haut, je garde espoir. Je fais des soins, je glace, je draine. Jeudi, après le dernier entrainement, nous montons à Paris. Je me testerai donc vendredi matin sur la pelouse du Stade de France..."