Un Tsonga tranquille

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Alexandre SARKISSIAN , modifié à
Pas de problème pour l'entrée de Jo-Wilfried Tsonga sur la terre battue de Roland-Garros. Le Français, 18e joueur mondial, est facilement venu à bout du Tchèque Jan Hajek (6-3, 6-2, 6-2). Pour son premier Grand Chelem sans entraîneur, Tsonga est apparu solide, même si la faiblesse de l'opposition incite bien sûr à la retenue. Au prochain tour, le numéro 3 français affrontera Serra ou Andreev.

Pas de problème pour l'entrée de Jo-Wilfried Tsonga sur la terre battue de Roland-Garros. Le Français, 18e joueur mondial, est facilement venu à bout du Tchèque Jan Hajek (6-3, 6-2, 6-2). Pour son premier Grand Chelem sans entraîneur, Tsonga est apparu solide, même si la faiblesse de l'opposition incite bien sûr à la retenue. Au prochain tour, le numéro 3 français affrontera Serra ou Andreev. Et aussi: Tsonga: "Le jeu et rien d'autre" Benneteau, toujours ça de pris Cornet: "Une boule au ventre" On n'en attendait pas moins. Même si sa saison sur terre battue n'a pas été flamboyante en termes de résultats, un 1/8e de finale perdu de justesse contre Söderling à Madrid comme meilleure performance, Jo-Wilfried Tsonga arrivait avec un état d'esprit conquérant à Roland-Garros. "Je n'ai mal nulle part. Je suis en forme. Tout va bien depuis quelques mois et je croise les doigts. Il y a longtemps que cela ne m'était pas arrivé", déclarait-il cette semaine lors du tournoi de Rueil-Malmaison. Epargné par les blessures et conscient qu'il maîtrise de mieux en mieux son jeu sur terre, le Français n'avait pas grand-chose à craindre dimanche de Jan Hajek, sauf d'une grosse défaillance de sa part. Malheureusement pour le Tchèque, le Manceau ne commit aucun impair dans une rencontre qu'il s'adjugea en trois sets et sans trembler. Après quelques points de chauffe, le 18e mondial, fit parler sa puissance pour s'emparer de la première manche (6-3) avant de récidiver dans la suivante, aidé par la prise du service d'Hajek au troisième jeu (2-1). Le double break qui s'en suivait tuait le suspense (4-1). Après 1h20, Tsonga menait deux sets à rien, de la manière la plus logique et sur le même score enregistré à Barcelone (6-3, 6-2) l'an dernier à l'occasion de leur unique confrontation sur le circuit. Pas de temps à perdre La dernière manche se déroulait suivant le même scénario que les précédentes. Hajek concédait cette fois-ci sa mise en jeu d'entrée et le Tricolore déroulait pour une victoire 6-3, 6-2, 6-2 suivie par la traditionnelle danse des pouces. Débuter de la sorte sur le court Philippe-Chatrier constitue une entrée quasi idéale. "C'était un match piège avec des conditions difficiles, il y avait beaucoup de vent. Ce n'était pas évident de se lâcher même si ce match était largement à ma portée. J'en ai profité", racontait-il à chaud aux caméras de France 2. En se séparant de son entraîneur, Eric Winogradsky, début avril, Jo-Wilfried Tsonga a voulu retrouver comme il rappelle "une spontanéité et une envie qui me caractérisent". C'est ce que l'on a vu dimanche sur le Central avec la volonté d'être agressif afin de ne pas trop traîner dans les échanges. C'est encore la meilleure manière de garder de la fraîcheur pour aller loin dans le tournoi. La deuxième semaine, c'est justement l'objectif avoué du Manceau et plus si affinités.