Un TFC gagne-petit

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Par Thomas Pisselet , modifié à
Meilleure défense du championnat, Toulouse a joué sur ses qualités pour l'emporter contre Rennes (1-0), dimanche au Stadium, lors de la 12e journée de Ligue 1. Réduits à dix avant l'heure de jeu suite à l'exclusion de Devaux, les hommes d'Alain Casanova ont fait la différence sur un coup franc de Didot (26e).

Meilleure défense du championnat, Toulouse a joué sur ses qualités pour l'emporter contre Rennes (1-0), dimanche au Stadium, lors de la 12e journée de Ligue 1. Réduits à dix avant l'heure de jeu suite à l'exclusion de Devaux, les hommes d'Alain Casanova ont fait la différence sur un coup franc de Didot (26e). La meilleure attaque, c'est la défense à Toulouse. Avec seulement dix buts encaissés depuis le début de saison, le TFC craignait que les absences de M'Bengué et Ninkov, deux de ses arrières titulaires, lui coûtent cher contre Rennes, dimanche, en match décalé de la 12e journée de Ligue 1. Mais avec Abdennour et Capoue dans l'axe, le rideau haut-garonnais est resté imperméable et a permis aux hommes d'Alain Casanova, réduits à dix peu avant l'heure de jeu, de l'emporter en faisant la différence sur coup de pied arrêté (1-0). La seule manière pour eux de s'imposer cet après-midi. Si ce succès permet au Téfécé de revenir provisoirement à un point du troisième, Lyon, on voit mal comment les Violets pourront rester dans le haut du tableau sur la durée avec aussi peu d'ambitions offensives, eux qui n'avaient plus marqué en championnat depuis le 24 septembre, face à Nancy (1-0). Tant que la formule fonctionne, personne au club n'y trouvera à redire, bien sûr. Mais les amateurs de spectacle, eux, ont encore souffert sur la toute nouvelle pelouse du Stadium, où Didot, Sissoko et Tabanou ont montré de belles choses... le plus souvent à trente mètres de la cage adverse. Rouge direct pour Devaux Les Rennais ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes de ne pas avoir su imposer leur rythme à cette rencontre. Pour avoir trop laissé les Toulousains jouer, ils ont été punis avant la demi-heure de jeu, sur un coup franc aux vingt mètres frappé par Didot que Doumbia, dans le mur, a légèrement dévié, prenant à contre-pied Costil (1-0, 27e). Une ouverture du score méritée pour le TFC, au grand désarroi d'un Frédéric Antonetti bouillant sur son banc. L'entraîneur breton, qui a contesté la faute ayant amené le but, n'a pas non plus apprécié l'attitude de ses milieux de terrain, vite dépassés lorsque les locaux ont accéléré. Mais avec le seul Bulut devant, un milieu renforcé et une défense toujours aussi compacte, les hommes d'Alain Casanova n'ont pas eu les armes pour se mettre davantage à l'abri. Qu'importe. Une fois devant au score, ils n'en avaient de toute façon pas vraiment l'intention. Ou les moyens, c'est selon. Dos au mur, les Bretons ont tout de même tenté de revenir avant la pause par l'intermédiaire de Hadji, d'une frappe écrasée (38e), Montano, d'une tête pas assez appuyée (40e), et Féret, sur coup franc (44e). Mais le gardien haut-garonnais Ahamada ne s'est pas laissé prendre au piège. Et ce n'est pas l'expulsion directe de Devaux, pour un tacle à hauteur du tibia de Théophile-Catherine (55e), qui allait emballer la dernière demi-heure du match, complètement verrouillée par le TFC. Féret (62e) et Pitroipa (77e) se sont encore essayés, en vain, laissant à Rennes un gros sentiment d'impuissance. Et de gâchis.