Un Paris ouvert...

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S.L. , modifié à
Le Stade Français peut bien être sur le point de franchir ce samedi, face à Clermont, la barre des 1 500 000 spectateurs réunis au Stade France, l'avenir reste incertain pour le club de la capitale. Et pas uniquement sur le plan sportif puisque Max Guazzini, pour faire face, s'apprête une fois encore à ouvrir le capital du club, dont le président parisien dément en revanche l'intention qu'on lui prête d'en céder la majorité.

Le Stade Français peut bien être sur le point de franchir ce samedi, face à Clermont, la barre des 1 500 000 spectateurs réunis au Stade France, l'avenir reste incertain pour le club de la capitale. Et pas uniquement sur le plan sportif puisque Max Guazzini, pour faire face, s'apprête une fois encore à ouvrir le capital du club, dont le président parisien dément en revanche l'intention qu'on lui prête d'en céder la majorité. En public et face aux médias, Max Guazzini continue de faire bonne figure. La semaine dernière, chassant d'un revers de main l'idée selon laquelle le Stade Français, écarté des phases finales du Top 14 pour la deuxième année consécutive, serait pour de bon rentrer dans le rang, le président du club parisien préférait, avant la qualification au forceps de ses joueurs pour la demi-finale du Challenge européen face à Montpellier (32-28), mettre en avant la popularité jamais démentie de son équipe. "Je tiens à signaler que nous allons dépasser la barre des 1 500 000 spectateurs à l'occasion de la réception de Clermont (samedi, 24e journée du Top 14, ndlr), qui sera notre 20e match délocalisé au Stade de France sous notre responsabilité. On a déjà passé la barre des 70 000 personnes pour ce match (76 000 vendues depuis), ce qui prouve que le Stade Français reste populaire et qu'il reste une vraie magie autour de ce club." Guazzini dément Dans la coulisse, cependant, la situation, notamment sur le plan financier du Stade, s'avèrerait nettement moins florissante, nécessitant un nouvel apport d'argent frais afin de montrer patte blanche auprès de la DNACG, le gendarme financier de la Ligue nationale (LNR). Au point de nécessiter, comme la saison dernière, une nouvelle ouverture de capital, à la différence près, comme l'affirment plusieurs médias, que Monsieur Max serait sur le point de passer la main ! Mais s'il est bien décidé à cette ouverture du capital, le président parisien ne serait pas encore prêt à céder la majorité du Stade Français, comme l'affirmait le Midi Olympique dans son édition de lundi. A en croire le bi-hebdomadaire, le président du club parisien serait sur le point de céder 51% du capital, dont il est détenteur, à un conglomérat d'investisseurs australo-libanais pour ne garder que 17% et la présidence du club, Michael Cheika voyant son autorité élargie à la direction sportive. "J'apprends dans les journaux que je suis actionnaire minoritaire, que j'ai vendu le club... Mais comment on peut dire des choses pareilles ? C'est très grave. Le pire, c'est qu'on est obligé de démentir tout ça", a réagi Max Guazzini sur les ondes de RMC Info. "J'ai dit depuis 2005 qu'on devait ouvrir le capital pour garantir l'avenir du club. Ce n'est pas nouveau, avance-t-il encore. On l'a ouvert et on va continuer. Qu'on nous laisse tranquille. On a besoin de se renforcer. Mais ça ne veut pas dire qu'on s'en va. Je crois que certains prennent leurs désirs pour des réalités." En attendant, les perspectives sportives semblent toujours aussi floues, entre une campagne de recrutement invisible et le départ de nouveaux cadres (Beauxis, Bastareaud ?). Sans oublier un autre choc face à Clermont en demi-finale du Challenge européen, mais qui aura cette fois pour cadre Charléty. Comme un symbole.