Un Paris-Tours très convoité

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Olivier CHAUVET Br De Sports.fr , modifié à
Toujours considéré comme l'un des derniers grands rendez-vous de la saison en cyclisme même s'il a perdu son statut d'épreuve World Tour, Paris-Tours a lieu ce dimanche et aiguise l'appétit de nombreux coureurs. Tout juste auréolé de son titre de Champion du monde, Mark Cavendish rêve de s'y imposer pour la première fois, mais Oscar Freire, vainqueur l'an dernier, ou encore Philippe Gilbert, déjà lauréat à deux reprises, n'ont pas encore renoncé.

Toujours considéré comme l'un des derniers grands rendez-vous de la saison en cyclisme même s'il a perdu son statut d'épreuve World Tour, Paris-Tours a lieu ce dimanche et aiguise l'appétit de nombreux coureurs. Tout juste auréolé de son titre de Champion du monde, Mark Cavendish rêve de s'y imposer pour la première fois, mais Oscar Freire, vainqueur l'an dernier, ou encore Philippe Gilbert, déjà lauréat à deux reprises, n'ont pas encore renoncé. Paris-Bourges a pu donner un aperçu des conditions dans lesquelles vont se disputer Paris-Tours. Le vent et la pluie risquent en effet d'être au rendez-vous le long des 230 km. Pas de quoi forcément réjouir Mark Cavendish, qui, après avoir choisi au dernier moment de faire l'impasse sur la course disputée jeudi, étrennera son maillot arc-en-ciel de Champion du monde ce dimanche avec l'ambition bien sûr de remporter une course qui manque encore à son palmarès. Mais le Britannique ne sera pas le seul sprinteur à espérer lever les bras sur l'avenue de Grammont. Vainqueur l'an dernier, l'expérimenté Oscar Freire, qui sort d'une saison délicate sans grande victoire à se mettre sous la dent, sera l'un des principaux outsiders. Tout comme Philippe Gilbert, déjà vainqueur de l'épreuve à deux reprises, en 2008 et 2009, et qui pourrait du coup égaler le record de trois victoires détenu par quatre coureurs: l'Allemand Erik Zabel, le Français Paul Maye, ainsi que les Belges Gustav Danneels et Guido Reybrouck. Laureat de l'épreuve en 2006, sa deuxième grande victoire après celle obtenue sur Paris-Roubaix en 1997, Frédéric Guesdon, qui fêtera ses 40 ans la semaine prochaine, rêve de rééditer pareil exploit, même s'il connaît la difficulté de la tâche. "C'est le dernier grand rendez-vous de la saison. C'est une course très rapide, mais deux scénarios sont possibles pour des coureurs comme moi. Dans le premier, il faut être attentif lors de la première heure de course pour être dans l'échappée du jour en espérant qu'elle aille au bout. Si ce n'est pas le cas, il faut attendre les 25, 30 derniers kilomètres et espérer ne pas se faire piéger pour être là dans le final, voir si ça attaque et essayer d'y être", a ainsi confié le coureur de la FDJ, qui, s'il ne peut jouer sa carte personnelle, tentera sûrement de soutenir un coéquipier tel que Yoann Offredo, un coureur à l'aise sur les longues classiques.