Tsonga y sera

  • Copié
A.S , modifié à
Contrairement à Gasquet et Llodra, il est vrai opposés à Murray et Djokovic, le Manceau n'a pas failli lundi et jouera bien les quarts de finale à Wimbledon, comme l'année dernière. Pour cela, Jo-Wilfried Tsonga a disposé de David Ferrer en trois manches (6-3, 6-4, 7-6). Le Français retrouvera Roger Federer qui a dominé Mikhail Youzhny en quatre sets.

Contrairement à Gasquet et Llodra, il est vrai opposés à Murray et Djokovic, le Manceau n'a pas failli lundi et jouera bien les quarts de finale à Wimbledon, comme l'année dernière. Pour cela, Jo-Wilfried Tsonga a disposé de David Ferrer en trois manches (6-3, 6-4, 7-6). Le Français retrouvera Roger Federer qui a dominé Mikhail Youzhny en quatre sets. Il court, il court le Tsonga. Et il court plutôt très bien comme ce fut le cas lundi soir devant un David Ferrer qu'aucun marathon n'effraie. L'Espagnol est tout de même plus à l'aise sur des rallyes sur terre battue mais comme le gazon cette année à Wimbledon, aux dires de beaucoup de joueurs, est quelque peu ralenti, la performance du Français n'est pas à ranger dans la catégorie rabais. Face à celui qui endossera lundi prochain le numéro six à l'ATP, Jo-Wilfried Tsonga s'est appuyé sur une arme qui fonctionne très bien depuis quelques jours : le service. S'il dut se contenter de 12 aces, contre 29 au 3e tour devant Gonzalez, le Manceau a maintenu un pourcentage raisonnable (66%) pour s'éviter quelques mauvaises surprises sur son engagement. Après une première manche rondement bouclée par un double break pour terminer sur un jeu blanc (6-3), Tsonga fut bien inspiré de serrer les dents dans le troisième jeu du deuxième set lorsqu'il fut mené 15-40. En sortant trois énormes premières à 30-40, il reprit sa marche en avant (2-1). "Des matches qui peuvent changer une carrière" Serrer le jeu, c'est ce que fit encore le Français, toujours au bon moment, à 5-4, service David Ferrer. Après trois jeux remportés blanc, l'Espagnol céda son engagement sur la deuxième balle de set de son adversaire. Le sort de la rencontre se décida, lui, au jeu décisif de la troisième manche. Et là aussi, Jo-Wilfried Tsonga se montra le plus appliqué dans le money-time, un tie break qu'il s'adjugea sept points à un. Place désormais à Roger Federer qu'il n'avait pu rencontrer à Roland-Garros, la faute à Stanislas Wawrinka. "Depuis que je suis tout jeune, je rêve de grandes victoires, de ce genre de matches. Pour moi, c'est un peu comme une finale de Coupe Davis, ce sont des matches qui peuvent changer une carrière", confiait-il devant les caméras de Canal +. S'il compte déjà un succès contre le Suisse, il y a deux ans à Montréal, une victoire en Grand Chelem contre « Rodger » n'aurait évidemment pas le même parfum. L'homme aux six titres à Wimbledon le sait très bien et en bon observateur des performances de ses camarades du circuit, il s'attend à souffrir.