Arrivé à la Juventus il y a neuf ans, David Trezeguet envisage de quitter le club turinois en fin de saison. L'attaquant français, 31 ans, n'a pas été titularisé par Ciro Ferrara lors des deux premières journées de Serie A et a sans doute compris qu'il serait temps, en 2010, de relever un nouveau défi.Une page de la carrière de David Trezeguet va se tourner. La plus importante, celle qui lui a permis de se faire un nom à l'échelle mondiale. Un nom qui, pour de nombreux défenseurs de Serie A, n'a été pendant neuf ans qu'un affreux cauchemar. L'attaquant français, 31 ans, devrait quitter la Juventus Turin en fin de saison 2009-10. Il l'a affirmé ce jeudi en expliquant dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport qu'il y avait "une fin à tout".Transféré de Monaco à la Juve à l'été 2000, après avoir martyrisé l'Italie en finale de l'Euro d'un but en or resté dans les mémoires (2-1), l'ancien buteur de l'ASM y a mûrement réfléchi: "C'est une décision que j'ai prise il y a longtemps. Mais d'abord je veux gagner quelque chose avec le club", a-t-il indiqué. Le scudetto ? Il faudrait pour cela que l'Inter Milan flanche.Mais la Vieille Dame, qui a recruté Diego et Felipe Melo à l'intersaison, a les moyens de rivaliser. C'est d'ailleurs le seul club à pouvoir priver les Nerazzurri d'un cinquième titre de suite. Mais ce parcours, David Trezeguet devrait le suivre avec recul, sûrement sur le banc. Pas titularisé par Ciro Ferrara lors des deux premières journées de championnat, le natif de Rouen, originaire d'Argentine, n'entre visiblement pas dans les plans de l'entraîneur bianconero, malgré ses quelque 130 buts inscrits en neuf saisons. "J'ai décidé de mettre fin à mon aventure à la Juventus en juin. J'en ai d'abord parlé avec ma famille et nous avons décidé de rentrer à la maison. Je ne sais pas (si ce sera la France ou l'Argentine). Après dix années passées ici à la Juventus, je pense que le moment est venu de partir", a-t-il ajouté. Dans le coeur des tifosi, le n°17 restera synonyme de réalisme et d'opportunisme. Un sens de la finition qui avait permis au club turinois de décrocher deux titres de champion d'Italie en 2002 et 2003.