Tous debout pour le Top 14 !

  • Copié
S.L., envoyé spécial , modifié à
Tout au long de cette 7e Coupe du monde, notre site vous fait vivre au plus près de l'équipe de France. Tout ce qu'il faut savoir de l'actualité tricolore est à suivre au quotidien dans le Journal des Bleus. Même à plus de 20 000 km, le Top 14 qui bat déjà son plein en France focalise l'attention des Tricolores. Les Toulousains ont dit au revoir à Skrela et Parra juge le ballon de la Coupe du monde. Enfin, alerte à l'entraînement pour Rougerie.

Tout au long de cette 7e Coupe du monde, notre site vous fait vivre au plus près de l'équipe de France. Tout ce qu'il faut savoir de l'actualité tricolore est à suivre au quotidien dans le Journal des Bleus. Même à plus de 20 000 km, le Top 14 qui bat déjà son plein en France focalise l'attention des Tricolores. Les Toulousains ont dit au revoir à Skrela, Parra juge le ballon de la Coupe du monde et Palisson ... . La Coupe du monde aura beau être l'aventure d'une vie pour beaucoup d'entre eux, pas facile néanmoins pour les joueurs de l'équipe de France de couper le cordon avec leurs clubs du Top 14. Même aux antipodes, malgré le décalage horaire, et bien qu'accaparés par leurs premiers pas dans la compétition suprême, les Bleus ne perdent pas une miette d'un début de championnat que tous espèrent rejoindre le plus tard possible, sans pour autant pouvoir s'empêcher de se sentir concernés. Il suffit pour cela d'écouter un Dimitrri Yachvili évoquer la difficile entrée en matière de son Biarritz Olympique qui, après trois journées, dont déjà deux disputées à domicile, attend toujours de goûter sa première victoire. "Difficile ! Ils ont montré un résumé des championnats étrangers sur Rugby Channel. Forcément, je suis déçu", avoue le demi de mêlée, lui-même pas épargné tout comme son compère de club, Iamnol Harinordoquy après sa prestation face au Japon: "Ce n'est pas difficile de se sentir concerné, on envoie des messages aux copains pour essayer de les soutenir et de les encourager, comme eux en envoient, il ne faut pas oublier qu'on est aussi là grâce à eux." Plus heureux, l'ex-Briviste et futur Racingman, Fabrice Estebanez, se découvre le coeur ciel et blanc: "C'est vrai que ça fait bizarre car je ne suis passé que deux ou trois fois au club, J'ai vu les images du match contre Montpellier (victoire 30-22). Je suis content de leurs performances. Il va falloir que je travaille dur en rentrant !", lâche le trois-quarts centre dans un sourire. Mais à tout seigneur, tout honneur, le champion de France toulousain, qui fournit le plus gros contingent aux Bleus avec sept sélectionnés, appelé encore à grossir avec l'arrivée attendue du jeune Doussain, qui focalise la plus grande attention: "Je ne pense pas qu'on soit relégués cette année (sourire)", plaisante William Servat au sujet de l'absence des internationaux au club. Des exilés qui ressentent ce besoin de rester connectés au club: "On arrive à garder le contact, l'ensemble de ces nouvelles technologies est quand même sympa et on parvient à avoir nos collègues matin et soir." Un lien entre la Ville Rose et Takapuna qui a été institué, comme le révèle Romain Millo-Chluski: "J'ai raté la dernière session Skype, comme au club on a Julien Barres, qui s'occupe très bien de la vidéo et de tout ce qui est connexion, c'est l'occasion d'avoir des nouvelles et de garder le contact avec les copains qui sont au club." Seul problème pour Servat, suivre les matches sur Internet: "Honnêtement, je ne sais pas le faire, si quelqu'un m'en donne la possibilité, pourquoi pas, je regarderai avec grand plaisir..." Skrela: la haire d'honneur toulousaine David Skrela, forfait pour la suite de la compétition, s'est envolé pour la France jeudi, en fin d'après-midi, mais l'ouvreur tricolore a pu profiter auparavant de la journée de repos des Bleus pour faire adieux à ses partenaires et particulièrement à la colonie toulousaine à l'occasion d'un déjeuner partagé à Auckland. Dusautoir, Clerc, Heymans (qui rejoindra Bayonne à l'issue du Mondial), Millo-Chluski et Médard (Servat, Poux et Picamoles n'en étaient pas), qui seront bientôt les adversaires du néo Clermontois, ont pu partager ce dernier moment ensemble. En toute amitié. Parra juge le ballon Jonny Wilkinson qui égare cinq tentatives de pénalité dans un seul et même match, c'est du quasi jamais vu ! Depuis le coup d'envoi de cette Coupe du monde, le métronome anglais n'est certainement pas le seul à avoir connu de sérieuses difficultés avec le tir au but: l'Argentin Contepomi dans la même rencontre, le Gallois Hook,... Ils sont nombreux à avoir connu le bouillon face aux poteaux. Dans la confrérie des buteurs, on n'hésite déjà pas à pointer du doigt la nature du ballon officiel de la compétition, à l'image de Morgan Parra: "Je trouve qu'il part moins à la frappe, après, je tape peut-être mal (rires), plaisante le demi de mêlée. C'est lié au ballon. Quand il n'y a pas de vent et que je tape au tir au but, avec celui-là, je ne peux pas... C'est une déperdition de dix mètres." Et forcément, ça compte... Quoi de neuf, Doc' ? A quelques heures de leur départ en avion (14h30) pour Napier, où ils affronteront dimanche le Canada, les joueurs de l'équipe de France ont sacrifié ce vendredi matin (heure locale) à une dernière séance d'entraînement sur le terrain d'Onewa Domain. Une séance sous la pluie en opposition, la dernière de la semaine, consacrée à la répétition des lancements de jeu et des systèmes défensifs, qui aura été marquée par une alerte conernant le capitaine par intérim, Aurélien Rougerie. Le Clermontois a ainsi ressenti une douleur et dû se faire poser un bandage sur l'une de ses chevilles par le docteur Jean-Phillipe Hager. Par ailleurs, si Cédric Heymans, apparemment débarrassé de ses soucis de cervicales, a pu reprendre l'entraînement collectif, le pilier Nicolas Mas, non inscrit sur la feuille de match face au Canada, a lui été ménagé en raison d'une pointe aux ischio-jambiers. Enfin, Alexis Palisson, absent, était parti se soumettre à une IRM de contrôle. Jeudi: La "Skrel'" leur manque déjà...