Steelers-Packers au Super Bowl !

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Thomas PISSELET , modifié à
Le Super Bowl XLV opposera, le 6 février prochain au Cowboys Stadium de Dallas, les Steelers aux Packers. Pittsburgh, équipe la plus titrée de la NFL, est venu à bout des New York Jets (24-19), dimanche en finale de conférence des playoffs, et Green Bay s'est imposé sur le terrain des Chicago Bears (21-14).

Le Super Bowl XLV opposera, le 6 février prochain au Cowboys Stadium de Dallas, les Steelers aux Packers. Pittsburgh, équipe la plus titrée de la NFL, est venu à bout des New York Jets (24-19), dimanche en finale de conférence des playoffs, et Green Bay s'est imposé sur le terrain des Chicago Bears (21-14). STEELERS-JETS (24-19) Deux ans plus tard, Pittsburgh est de retour au Super Bowl. Les Steelers, sacrés en 2009 pour la sixième fois de leur histoire - un record en NFL - face aux Arizona Cardinals, se sont rachetés d'une saison dernière ratée en écartant dimanche soir les ambitieux New York Jets (24-19), en finale de la conférence AFC des playoffs. Un tonitruant début de match en faveur des hommes de Mike Tomlin, qui menaient 24-0 à 1'13" de la pause, leur a suffi à se qualifier. Auteur d'un touchdown à la course, Ben Roethlisberger a contribué à cette victoire, mais le quarterback des Steelers n'a pas vraiment été à la fête. Avec seulement 133 yards gagnés à la passe (10/19), "Big Ben" a été intercepté deux fois sans envoyer aucun de ses receveurs dans l'en-but adverse. Il a même été victime d'un safety dans le dernier acte, qui a permis aux Jets de revenir à douze longueurs (12-24, 53e). Heureusement pour lui que son très faible rating (35,5) a été compensé, comme souvent, par une grosse défense. "Ce n'est pas toujours très beau avec nous, a concédé Ben Roethlisberger, suspendu quatre matches en début d'exercice. Mais on fait le job. On est vraiment très tenace, on n'abandonne jamais, ce n'est pas dans notre mentalité. Tout le monde est là l'un pour l'autre." Ce qui fait de Pittsburgh une équipe redoutable. Santonio Holmes, héros des Steelers lors du Super Bowl XLIII, a cru pouvoir jouer un mauvais tour à ses anciens partenaires en inscrivant un touchdown juste après le repos, sur une passe de 45 yards d'un Mark Sanchez qui n'a rien à se reprocher (20/33, 233 yards, 2 TD). Mais le wide receiver, désormais aux Jets, a juste sonné le réveil de New York. Un peu trop tard. BEARS-PACKERS (14-21) Au Cowboys Stadium de Dallas, le 6 février prochain, les Steelers verront les Packers. Pas Barack Obama. Le président des Etats-Unis, grand fan des Bears, avait déclaré qu'il ne se rendrait au Super Bowl qu'en cas de qualification de Chicago, mais Green Bay n'était pas de cet avis (21-14). Seulement sixième de la conférence NFC à l'issue de la saison régulière, la franchise du Wisconsin a déjoué tous les pronostics en se hissant jusque-là. A la base de cette réussite, un homme, Aaron Rodgers, qui même s'il n'a pas été dans un grand soir (17/30, 244 yards, 2 int.) a su se rendre précieux en inscrivant un touchdown à la course dans le premier quart-temps (7-0, 4e). "C'est une sensation incroyable, je n'ai plus de mots", a-t-il déclaré après coup. Le running-back James Starks a lui aussi été décisif avec 74 yards au sol et un touchdown dans le deuxième acte, qui a permis aux Packers de faire le break (14-10, 19e). Mais c'est surtout la défense de Green Bay qui lui a ouvert les portes du Super Bowl. Car sans le retour d'interception de B.J. Raji, qui malgré ses 153 kilos sur la balance a couru 18 yards, les Bears auraient sans doute pu revenir, Chester Taylor et Earl Bennett ayant par deux fois ramené Chicago à sept points. Le problème de la franchise de l'Illinois, c'est qu'elle n'a pas pu compter sur Jay Cutler, touché au genou après le repos et contraint de quitter le terrain. Et que son remplaçant Caleb Hanie n'était pas vraiment à la hauteur.