Sous la pluie, un plan B ?

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S.L., envoyé spécial , modifié à
Tout au long de la Coupe du monde, notre site vous fait vivre au plus près de l'équipe de France. Tout ce qu'il faut savoir de l'actualité tricolore est à suivre au quotidien dans le journal des Bleus. Alors que la pluie ne cesse de tomber sur Auckland, Gonzalo Quesada explique la nécessité de prévoir un plan B en cas d'intempéries samedi. Yachvili a le temps de devenir entraîneur, Harinordoquy évoque les Blacks du Nord et...

Tout au long de la Coupe du monde, notre site vous fait vivre au plus près de l'équipe de France. Tout ce qu'il faut savoir de l'actualité tricolore est à suivre au quotidien dans le journal des Bleus. Alors que la pluie ne cesse de tomber sur Auckland, Gonzalo Quesada explique la nécessité de prévoir un plan B en cas d'intempéries samedi. Yachvili a le temps de devenir entraîneur, Harinordoquy évoque les Blacks du Nord et... "Ce n'est jamais pareil. Dans l'approche d'une demi-finale, tu ne sais jamais ce qu'il peut se passer. Par exemple en 2003, où alors qu'on se sentait vraiment très fort, et qu'au matin du match, quand on a ouvert les rideaux, il pleuvait des cordes. Ça a déstabilisé tout le monde." Imanol Harinordoquy n'a rien oublié du déluge de Sydney et de l'incapacité des Bleus, pourtant si impressionnants en phase de poules, à s'adapter le jour de leur demi-finale face à l'Angleterre - future championne du monde - aux conditions météorologiques et à cette pluie incessante qui avait fini de doucher leurs espoirs. Huit ans plus tard et on s'interroge: et si, en un joli pied de nez, la météo, très capricieuse sur Auckland depuis une semaine, devenait samedi l'allié des Bleus ? La question mérite d'être posée, alors que la pluie incessante qui s'abat sur la ville - et qu'on annonce pour samedi - semble a priori devoir plus handicaper le jeu de passes libéré et à haute vitesse des Gallois, face à des Bleus qui chercheront avant tout à prendre le dessus dans le combat d'avants et sur les phases statiques. Ils l'ont encore répété toute cette semaine. Interrogé sur la question, Gonzalo Quesada, conseiller pour le jeu au pied de l'équipe de France, explique l'évolution de la mentalité chez les Bleus sur un tel sujet: "La pluie ne peut pas être considérée comme un détail, affirme l'Argentin. Beaucoup disent de faire avec, mais selon moi, ça implique d'adopter une stratégie différente. Je me souviens de matins en tournée ou pendant le tournoi, à voir la pluie qui tombe et à laisser tomber notre plan de jeu pour refaire une mini-présentation..." Une adaptabilité qui, dans son domaine du jeu au pied - fatal aux Bleus de 2003 face à un Wilkinson à la précision chirurgicale - est primordiale dans un tel contexte: "Ça ne veut pas dire seulement taper le ballon, mais ça veut dire de s'assurer de bien jouer au pied et surtout au bon endroit. Si tu ne fais que taper sur les premiers temps de jeu, les mecs t'attendent..." De là à imaginer voir les Gallois totalement pris au dépourvu sous un ciel plombé, il y a un pas que Quesada se garde bien de franchir: "Ce sont des Britanniques tout de même..." Mais au moins, les Bleus seront-ils prêts. Mais aussi: Yachvili, la reconversion peut attendre... A 31 ans, Dimitri Yachvili vit sans doute en Nouvelle-Zélande parmi les heures les plus exaltantes de sa riche carrière de joueur professionnel. Aussi, lorsqu'on lui rapporte les propos élogieux à son égard de Shaun Edwards (spécialiste de la défense au sein du staff gallois), qui le verrait bien endosser la fonction d'entraîneur tant il est impressionné par son sens tactique, le Biarrot avoue ne pas être pressé de penser à sa reconversion: "Pour l'instant, je n'ai pas envie d'être entraîneur. Bon, c'est forcément très flatteur, mais c'est mon rôle aussi en tant que demi de mêlée de m'investir à fond dans le jeu et dans l'état d'esprit de l'équipe. On est là parce qu'on aime ça et qu'on est passionné, donc on fait tout pour que ça réussisse." "Hari" et les All Blacks du Nord Pour Imanol Harinordoquy, la valeur de l'équipe du pays de Galles qui fera face aux Bleus samedi sur la pelouse de l'Eden Park, en demi-finales de la Coupe du monde, ne fait aucun doute. Au point que le Basque n'hésite pas à établir un parallèle entre les joueurs du XV du Poireau et les Néo-Zélandais. Rien que ça ! "Ce sont les All Blacks du Nord !, souligne le troisième ligne tricolore. C'est une très belle équipe, qui est surtout en confiance. C'est ce qui me marque le plus. On les sent sereins, même quand ils sont bousculés ils ne s'affolent pas. Ils reviennent sur leurs schémas de jeu, sur ce qu'ils savent faire, et je n'ai pas senti une équipe qui, durant le Tournoi, les a vraiment mis à mal et a pu vraiment les déstabiliser." Quoi de neuf, Doc' ? ... JEUDI: Aux petits soins pour le "Yach"