De retour de blessure dans une équipe de l'Inter encore battue le week-end dernier à Catane (2-1), Wesley Sneijder retrouve les terrains mardi à l'occasion du déplacement de l'Inter Milan à Lille pour le compte de la 3e journée de la Ligue des champions. Le Néerlandais veut croire au réveil des Nerazzurri. Vous êtes de retour de blessure. Comment vous sentez-vous ? Je suis très heureux d'être de retour dans l'équipe. Malheureusement, j'étais absent pendant trois semaines. Mais je suis là et content d'y être. J'ai hâte d'être à demain. De l'extérieur, comment avez-vous vécu la situation de votre équipe ? La situation est claire: ce n'est pas ce que nous espérions en début de saison. Avec quatre points seulement en six matches de championnat, on n'est pas là où on voulait être. Mais, pour la première fois de la saison, à l'exception de Forlan, nous sommes au complet. C'est le moment de réagir en équipe, de se battre ensemble. La seule chose dont nous avons besoin, c'est d'une victoire. "Je n'ai pas peur" Connaissez-vous cette équipe lilloise ? J'ai suivi le parcours en championnat la saison dernière. C'est une équipe très forte, très solide avec de bons joueurs. Nous devrons faire attention. Nous savons que c'est une équipe qui joue bien chez elle. Mais on va tenter de faire quelque chose. Et si tout le monde y est, nous pouvons y arriver. On verra ce qui se passe demain (mardi). Votre situation en championnat est-elle un frein ou un moteur à vos ambitions dans cette compétition ? On ne pense pas à notre situation en championnat. On est concentré sur la Ligue des champions. Nous avons trois points et mardi nous ferons tout pour doubler notre nombre de points malgré tout le respect que j'ai pour cette équipe de Lille. Quelles sont les raisons d'espérer ? Je n'ai pas envie de parler de motifs. Notre seul salut est de jouer comme une équipe. On a sensiblement la même équipe qu'il y a deux ans ou que l'année dernière. Et il y a deux ans, nous avons quasiment tout gagné. Je sais, à l'heure actuelle, ça ne compte plus. Mais l'équipe est plus ou moins la même. Et pour s'en sortir, nous devons tous travailler plus dur et jouer plus les uns pour les autres. Mais je n'ai pas peur parce que je crois en cette équipe. J'ai le sentiment que ça va bientôt démarrer pour nous.