Six à la suite !

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P.R. , modifié à
Quintuples champions du monde en titre, les épéistes tricolores ont glané une sixième couronne de rang en dominant la Hongrie en finale (45-37). Une médaille d'or qui met du baume au coeur à une délégation française qui n'avait jusqu'alors glané qu'une seule breloque à Catane.

Quintuples champions du monde en titre, les épéistes tricolores ont glané une sixième couronne de rang en dominant la Hongrie en finale (45-37). Une médaille d'or qui met du baume au coeur à une délégation française qui n'avait jusqu'alors glané qu'une seule breloque à Catane. L'escrime tricolore avait bien besoin de ça. Au lendemain de la piètre dixième place décrochée par les sabreurs, les épéistes ont redonné le sourire à la délégation française en montant sur la plus haute marche du podium samedi soir. Une médaille d'or face à la Hongrie qui sonne presque comme une évidence pour des épéistes qui n'ont pas laissé filer le moindre titre depuis les Mondiaux de Leipzig en 2005, soit six sacres d'affilée dans la spécialité. Un total qui monte même à huit en comptabilisant les Jeux Olympiques ! Ronan Gustin, Gauthier Grumier, Jean-Michel Lucenay ainsi que Yannick Borel, qui a notamment participé à la demi-finale, ont d'abord aisément écarté la Suède (45-15), avant de monter en puissance pour se hisser en demi-finales, face à l'Estonie (45-32) et surtout contre l'Allemagne (45-41), en quarts. Menés 32 à 30 à l'entame de deux derniers assauts, Lucenay et Grumier ont alors haussé le ton pour arracher leur qualification pour le dernier carré. La demi-finale face à la Corée du Sud fut elle beaucoup plus simple, les Tricolores menant les débats du début à la fin et s'imposant en toute logique (45-31). De quoi ouvrir la voie à un remake de la finale des derniers championnats d'Europe entre Français et Hongrois, ces derniers ayant largement dominé la Suisse dans l'autre demi-finale (45-22). En bronze lors du dernier Mondial, les Hongrois prenaient le meilleur départ, menant jusqu'au quatrième assaut et le partage des points entre Imre et Lucenay (20-18). Mais comme face aux Allemands, Lucenay et Grumier faisaient la différence lors des deux derniers assauts, prenant respectivement le meilleur sur Somfai (3-0) et Boczko (8-2). Victor Sintès, bronzé au fleuret et seul médaillé jusqu'alors, n'est donc plus seul. En espérant un feu d'artifice dimanche lors de l'ultime journée.