Séraphin: "Ça ne m'inquiète pas"

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Propos recueillis par Thomas PISSELET , modifié à
Après s'être frotté à l'Allemagne de Dirk Nowitzki et Chris Kaman, Kevin Séraphin va croiser la route de l'Italie d'Andrea Bargnani, ce dimanche à Siauliai, dans le groupe B de l'Euro 2011. Une perspective qui n'effraie pas le massif pivot tricolore, "en confiance" après les trois premières victoires des Bleus.

Après s'être frotté à l'Allemagne de Dirk Nowitzki et Chris Kaman, Kevin Séraphin va croiser la route de l'Italie d'Andrea Bargnani, ce dimanche à Siauliai, dans le groupe B de l'Euro 2011. Une perspective qui n'effraie pas le massif pivot tricolore, "en confiance" après les trois premières victoires des Bleus. Kevin, dans quel état d'esprit êtes-vous après ce début de compétition réussi ? On est bien, on est vraiment en confiance avec ces trois victoires, surtout après celle obtenue contre l'Allemagne (vendredi soir). Maintenant, il faut continuer comme ça. On est sur une bonne lancée. Mais ce n'est pas parce qu'il n'y a plus que l'Italie et la Serbie à jouer qu'il faut qu'on se relâche. Quelle est l'ambiance dans le groupe ? Très bonne. Personnellement, je me sens très bien dans ce groupe. J'aime bien tout le monde et tout le monde m'aime bien... Il n'y a pas de clan, je trouve qu'il y a vraiment une bonne cohésion. Contre l'Allemagne, vous vous êtes frotté à Dirk Nowitzki, le meilleur joueur du monde. Comment l'avez-vous vécu ? C'est vrai que c'est l'un des meilleurs joueurs du monde. C'est une référence et, pour moi, c'était un bon test. Quand tu joues contre lui, tu te dis juste qu'il faut bien défendre et éviter de le laisser prendre ses positions. Ce n'est pas évident, c'est sûr, mais ça ne fait rien de spécial. Ce succès doit vous conforter dans vos ambitions. Les revoyez-vous à la hausse ? Pas forcément. L'Allemagne, c'était un test mais ce n'est pas fini. Ce n'est pas parce qu'on a battu les Allemands qu'on est champions d'Europe. Il y a encore l'Italie, la Serbie. Et après la Lituanie, l'Espagne... C'est à la fin de l'Euro, si on est champion, qu'on pourra en reparler plus sérieusement. "C'est un honneur de jouer avec Tony" Que pensez-vous de l'Italie, votre prochain adversaire dans le groupe B ? Pour moi l'Italie, ce sera surtout (Andrea) Bargnani parce que je ne risque par de défendre sur (Danilo) Gallinari... Il est capable de shooter, de driver. C'est un peu pareil qu'avec Dirk Nowitzki, en un peu moins fort quand même: il ne faut pas le laisser prendre ses marques. Ça reste un joueur chiant, l'une des clés de son équipe. Il faudra bien le tenir mais ça ne m'inquiète pas du tout. On va y arriver. Les Bleus avaient éliminé les Italiens de la course à l'Euro 2009. C'est une vieille histoire entre eux et vous... Comme c'est mon premier championnat d'Europe, je n'ai pas encore la haine contre eux. Mais après, s'il s'avère qu'on perd, j'aurais quelque chose contre eux l'an prochain... Mais Tony (Parker) a beaucoup insisté. Juste après la victoire contre l'Allemagne, alors qu'on était fatigués, il nous a répété: "Il faut qu'on les batte, il faut qu'on les batte !" Et je crois qu'Ali (Traoré) aussi à des comptes à régler avec eux. Un dernier mot sur Tony Parker, justement. Que vous inspire ses performances ? Pour moi, c'est un honneur de jouer avec lui. Je trouve ça énorme ce qu'il fait. Il joue vraiment de manière incroyable. Tout le monde sait qu'il va pénétrer dans la raquette sur la plupart des actions mais personne ne parvient à l'arrêter ! C'est juste fantastique.