Sarkozy va "se battre" pour Annecy

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avec AFP , modifié à
JO 2018 - Le président s'est rendu vendredi en Haute-Savoie pour plaider la cause d'Annecy.

"L'échec certain, c'est l'immobilisme, c'est la raison pour laquelle je suis bien content d'être avec vous pour supporter ce beau dossier des jeux Olympiques." C'est ainsi que Nicolas Sarkozy a conclu une table ronde organisée vendredi à La Clusaz, dans le cadre de la visite de la commission d'évaluation du CIO. Le président de la République, qui s'est également rendu en haut des pistes pour se faire présenter les équipements pour valides et handicapés, a ensuite rejoint les onze membres de la commission à la préfecture de Haute-Savoie pour y déguster un déjeuner concocté par quatre chefs étoilés de la région.

Un parallèle avec la présidentielle de 2007

Annecy 2018, le président de la République y croit. "Vous avez un très bon dossier, vous avez une région absolument magnifique, vous avez envie d'avoir ces Jeux Olympiques, on va se battre tous ensemble pour essayer de les gagner", a plaidé le président, qui a fait un parallèle avec son expérience personnelle de l'élection présidentielle de 2007.

"Il n'y a personne qui y croyait et au fur et à mesure, j'ai vu des gens qui y croyaient, et puis le soir de l'élection, eh bien, tout le monde y croyait", a plaisanté Nicolas Sarkozy. "Ce sera pareil pour vous. Si vous gagnez, ils y auront tous cru. Si on perd, il y a ceux qui diront "on vous l'avait bien dit". De toute manière, (ceux-là) resteront assis sur leurs chaises, à regarder le train passer, pendant ce temps-là, nous, on sera déjà mobilisés sur autre chose."

Car ce fut là aussi l'un des éléments du discours de Nicolas Sarkozy : Annecy, dont le budget virtuel s’établit à 4,8 milliards d’euros, ne verra pas naître d'"éléphants blancs". "Si on les gagne, c'est formidable et ça sera mérité, et si on ne les gagne pas, de toute manière", les infrastructures réalisées en vue de 2018, "ça servira pour vos villes, pour vos départements et pour votre région", a précisé Nicolas Sarkozy. Le discours est connu : quelle que soit la décision du CIO le 9 juillet prochain, Annecy a déjà gagné.