Sanchez: "Toujours de l'avant"

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Propos recueillis par Yannick SAGORIN , modifié à
A l'origine du renouveau tourangeau ces dernières années, Daniel Sanchez a changé de braquet cet été pour rejoindre Valenciennes et l'élite du football français. Pas question de renier le passé du club, et le travail de son prédécesseur Philippe Montanier. Volontiers offensif dans ces préceptes, le technicien compte bien maintenir VA dans sa posture d'attaque. Avec les mêmes têtes et jambes si possible.

A l'origine du renouveau tourangeau ces dernières années, Daniel Sanchez a changé de braquet cet été pour rejoindre Valenciennes et l'élite du football français. Pas question de renier le passé du club, et le travail de son prédécesseur Philippe Montanier. Volontiers offensif dans ces préceptes, le technicien compte bien maintenir VA dans sa posture d'attaque. Avec les mêmes têtes et jambes si possible. Daniel, comment s'est écoulé votre premier mois à Valenciennes ? Un changement de club implique toujours beaucoup de travail. Il faut prendre ses marques, on arrive avec ses méthodes alors ça nécessite forcément un temps d'adaptation. En plus, on est en période de mercato, il faut gérer les transferts. L'heure n'est pas vraiment aux vacances... Vous êtes à ce jour la principale recrue de VA. L'effectif n'a quasiment pas changé... Il était convenu qu'on ne chamboule pas ce qui était en place. Deux joueurs ont quand même un bon de sortie, Milan Bisevac et Carlos Sanchez, on pensait que leurs cas seraient vite réglés mais rien n'est encore fait. La situation de Milan devrait rapidement évoluer maintenant - on sait que le PSG travaille à sa venue - mais pour ce qui est de Carlos, tout est encore possible. Il pourrait finalement rester avec nous, ce qui serait une bonne nouvelle sur le plan sportif. La seule chose que je demande, c'est que son départ se fasse vite désormais s'il doit nous quitter. Côté renfort, vous avez enregistré l'arrivée du jeune Kenny Lala, d'autres retrouches sont-elles à prévoir ? On cherche toujours à recruter un attaquant de couloir. On suit trois à quatre joueurs qui ne sont pas libres donc ça prend un peu de temps. Leur recrutement est aussi lié à l'éventuel départ de Bisevac, qui nous donnerait davantage de moyens. Certains évoluent déjà en France, mais on ne se ferme aucune porte pour l'instant. Ensuite, on restera sur l'effectif actuel, sauf en cas de départ ou de prêt. La plupart de nos cadres ont prolongé cet été, comme Pujol, Danic, Ducourtioux ou Angoua. C'était notre principal objectif. Quel regard portez-vous sur votre effectif actuel ? L'avantage, c'est que ce groupe se connaît bien. C'est une garantie d'homogénéité et de cohésion. J'attends de l'avoir au complet pour juger. Jusqu'à présent, on a joué trois matches amicaux et j'ai fait beaucoup tourner, en donnant le même temps de jeu à peu près à chaque joueur. J'ai pu tirer quelques enseignements mais je compte sur les matches à venir pour me faire une idée plus précise de notre potentiel. De toute façon, on reste dans une certaine continuité, en terme de philosophie de jeu notamment. Quelques détails vont changer bien sûr mais il n'est pas question de tout revoir. Je vais rester sur la même base que mon prédécesseur, en tâchant d'aller toujours de l'avant. "Le Losc, c'est un bloc" Vous avez notamment affronté le Losc en match amical. Quelle impression vous a fait le champion ? Une bonne impression... Là aussi on sent que c'est bien rôdé, les automatismes sont là, il y a de la maîtrise, c'est un bloc. Les gars se connaissent vraiment bien et ils étaient au complet en plus. Rudi Garcia n'a pas fait tourner pendant le match donc on a eu un avant-goût de ce que sera le Losc cette saison. Ce sera assurément un sérieux client pour le titre, avec la confiance et l'expérience du champion. Et qu'en est-il des ambitions de Valenciennes ? On ne se fixe pas de classement précis. Evidemment, l'objectif premier est le maintien, à obtenir le plus rapidement et le plus confortablement possible. Et l'on jouera bien entendu les coupes à fond. Même si tout cela est très aléatoire et dépend beaucoup du sort... Comment appréhendez-vous la reprise, vous qui n'avez plus entraîné en L1-D1 depuis 1996 ? Je l'attends sereinement, avec beaucoup de détermination et d'excitation. Le challenge me plaît ! Notamment avec ce nouveau stade qui peut être un vrai plus. J'attaque cette saison avec la confiance nécessaire mais aussi le doute qu'il faut pour ne pas s'endormir et rester vigilant. Valenciennes sera opposé à Caen puis Brest pour ses débuts, avant un choc contre Paris. Que vous inspire cette amorce de calendrier ? Je pars du principe qu'il faut jouer tout le monde de toute façon. Il faudra prendre des points pour lancer la machine et gagner en confiance mais aucun de ces matches ne sera facile. On l'a vu l'an dernier où le maintien a été difficile à obtenir, et souvent à la dernière journée. Brest et Caen sont des clubs qui correspondent plus ou moins à notre catégorie, mais ils ne seront pas forcément plus accessible pour nous que le PSG.