Rosberg vise haut

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Thomas SINIECKI , modifié à
5e du Grand Prix de Chine, Nico Rosberg croit fortement au potentiel de sa Mercedes pour aller chercher un bon résultat au Grand Prix de Turquie. Pour l'Allemand, "la voiture a le potentiel pour gagner", rien que ça. Même si le coéquipier de Michael Schumacher a un peu réfréné ses ardeurs depuis, ces déclarations juste après Shanghai ne trompent pas sur ses objectifs.

5e du Grand Prix de Chine, Nico Rosberg croit fortement au potentiel de sa Mercedes pour aller chercher un bon résultat au Grand Prix de Turquie. Pour l'Allemand, "la voiture a le potentiel pour gagner", rien que ça. Même si le coéquipier de Michael Schumacher a un peu réfréné ses ardeurs depuis, ces déclarations juste après Shanghai ne trompent pas sur ses objectifs. Quand ça va mieux, Nico Rosberg le fait savoir. 5e du Grand Prix de Chine après en avoir occupé la tête, le pilote Mercedes espère surfer sur une vague nouvelle pour ouvrir en beauté la saison européenne, ce week-end en Turquie. "Mener la course à Shanghai a confirmé le potentiel de la voiture, indique ainsi l'Allemand pour ESPN. L'équipe a fait du très bon boulot et nous avons beaucoup appris de ce week-end. On espère maintenant gravir encore une marche à Istanbul." Au sens propre, "gravir une marche" n'offrirait pas à Mercedes son premier podium de la saison, mais nul doute que Rosberg a une idée beaucoup plus figurée derrière la tête. "La voiture a le potentiel pour gagner à présent, avait-il carrément déclaré dans les colonnes de Bild am Sonntag, juste après Shanghai. Je me rappelle que je voyais Vettel dans mes rétroviseurs. Deux tours plus tard, je pensais qu'il m'aurait dépassé, mais il n'a pas réussi." L'argument est peut-être un peu léger, mais la confiance est bel et bien de retour. Avec cette 5e place, Nico Rosberg en a aussi profité pour terminer devant Michael Schumacher pour la première fois de la saison. "Tellement déçu que j'avais envie d'en pleurer" Même si le fils de Keke a récemment défendu son illustre coéquipier, le septuple champion du monde demeure quand même le véritable étalon pour Rosberg, même écurie oblige. Jusqu'ici, les seuls points inscrits par Mercedes avaient été l'oeuvre de Michael Schumacher, 9e en Malaisie. Pourtant, en qualifications comme en course, le plus jeune a régulièrement été meilleur, handicapé notamment en Malaisie par une stratégie rédhibitoire. Désormais confiant en sa voiture, Rosberg ne veut plus perdre de temps pour rester convenablement placé au championnat des pilotes. "Honnêtement, je n'avais jamais fait l'expérience d'une telle frustration auparavant, disait encore l'Allemand après le Grand Prix de Chine. J'étais vraiment épuisé, pas en colère, mais tellement déçu que j'avais envie d'en pleurer. Je n'ai pas terminé premier mais cinquième, et j'ai dû m'isoler pendant quelques minutes à l'arrivée." Optimiste et même enthousiaste, Rosberg n'en reste pas moins prudent. "Tomber dans l'euphorie serait une mauvaise chose. En qualifications, on manque encore beaucoup trop de rythme, près d'une seconde." Un bon coup d'intox avant Istanbul ? Sûrement, car ses premières déclarations après Shanghai ne trompent pas: Rosberg vise au moins le podium.