Retour long de ligne

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Yannick SAGORIN , modifié à
Rendez-vous du lundi de la rédaction, Retour long de ligne vous propose de revenir sur les faits marquants de la semaine écoulée sur la planète tennis. A Metz, Jo-Wilfried Tsonga a réalisé la bonne opération de la huitaine, dans la perspective du Masters notamment. Chanelle Scheepers, Florian Mayer et Maria José Martinez Sanchez ont par ailleurs réalisé de grandes premières.

Rendez-vous du lundi de la rédaction, Retour long de ligne vous propose de revenir sur les faits marquants de la semaine écoulée sur la planète tennis. A Metz, Jo-Wilfried Tsonga a réalisé la bonne opération de la huitaine, dans la perspective du Masters notamment. Chanelle Scheepers, Florian Mayer et Maria José Martinez Sanchez ont par ailleurs réalisé de grandes premières. LE COUP GAGNANT DE LA SEMAINE : Jo-Wilfried Tsonga Quand Jo-Wilfried Tsonga joue une finale en France, c'est pour la gagner ! Vainqueur du Masters de Paris-Bercy en 2008 et sacré à Marseille en 2009, le Manceau a décroché à Metz le sixième titre de sa carrière, deux ans quasiment après son dernier trophée décroché à Tokyo. Un retour aux affaires immédiatement suivi d'effets. Non content de reprendre ainsi le statut de n°1 Français, en s'établissant au septième échelon mondial soit deux sièges devant Gaël Monfils, Tsonga réalise un petit bond en avant dans la course au Masters londonien. Septième à la Race avec 2600 unités, le Sarthois se retrouve dans le sillage de Mardy Fish (2685) et devance nettement désormais Tomas Berdych (2390) et Robin Söderling (2120), ses deux premiers poursuivants. "Je prends de précieux points dans la course au Masters de Londres. Ils feront peut-être la différence en fin de saison. J'emmagasine en plus de la confiance. Ce n'est que du bonheur", dixit l'intéressé. A la veille d'une tournée asiatique décisive, Gilles Simon (2080), Juan Martin Del Potro (2070) et Nicolas Almagro (2030) semblent être les ultimes prétendants potentiels au rendez-vous suprême. Novak Djokovic (13295), Rafael Nadal (9025), Andy Murray (5450), Roger Federer (5170) en sont déjà. David Ferrer (3670), lui, y est presque. LES JOUEURS DE LA SEMAINE : Chanelle Scheepers, Florian Mayer, Maria José Martinez Sanchez Ce fut la semaine des grandes premières sur la planète tennis. Alors qu'elle n'avait jamais dépassé ne serait-ce que le stade des quarts de finale sur le circuit WTA, Chanelle Scheepers s'est adjugé le tournoi de Guangzhou, surclassant la Slovaque Magdalena Rybarikova en finale (6-2, 6-2) et devenant ainsi la première Sud-Africaine à remporter un titre depuis le triomphe d'Amanda Coetzer à Acapulco en 2003. Toujours chez les dames et toujours en Asie, Maria José Martinez a elle pris le meilleur sur la Kazakhe Galina Voskoboeva (7-6, 7-6) pour signer à Séoul la cinquième victoire de sa carrière mais la première hors terre battue. Enfin Florian Mayer, 24e joueur mondial, a vaincu le signe indien en faisant sien le tournoi de Bucarest. Après cinq finales malheureuses et dix ans passés à écumer les courts, l'Allemand n'a fait qu'une bouchée de l'Espagnol Pablo Andujar (6-3, 6-1) pour soulever sa toute première coupe chez les professionnels. LA DOUBLE-FAUTE DE LA SEMAINE : Francesca Schiavone Invitée des organisateurs et désignée tête de série n°1, Francesca Schiavone avait tout semble-t-il pour briller à Séoul, dans un tableau déserté par les épouvantails du circuit. Pourtant l'Italienne est tombée d'entrée, battue par la Russe Vera Dushevina (7-6, 6-2), l'une de ses bêtes noires puisque victorieuse de trois de leurs quatre confrontations. "Ce n'était pas bon aujourd'hui, c'était un jour sans. Je n'ai pas réussi à servir comme je le voulais, c'est pour ça que j'ai perdu", confessait la huitième joueuse mondiale sitôt éliminée. Et de préciser: "J'ai un peu de fièvre, je reviens juste des Etats-Unis où j'ai attrapé un gros rhume. Je ne vais pas aller à Tokyo, mais je vais jouer à Pékin. Pour le moment, je dois prendre soin de mon corps." Une défaite au premier tour, Francesca Schiavone n'avait pas connu tel camouflet depuis l'Open de Malaisie en février dernier. LES BLEUS DE LA SEMAINE : Marion Bartoli, Nicolas Mahut... Si ce n'est Jo-Wilfried Tsonga à l'Open de Moselle, les Français n'ont pas eu la partie heureuse cette semaine. En position de force à Séoul où elle était tête de série n°2, Marion Bartoli a déçu, comme Francesca Schiavone, sortie dès le deuxième tour par l'Américaine Vania King dans la foulée de son US Open manqué (6-3, 7-5). Le deuxième tour, Aravane Rezaï et Irina Brémond s'y sont également arrêtées à Guangzhou, écartées par la future finaliste slovaque Magdalena Rybarikova (6-4, 6-1) et la tête de série n°1 russe Maria Kirilenko (6-3, 6-1). Même punition pour Florent Serra, évincé au second palier à Bucarest par l'Argentin Juan Ignacio Chela (6-1, 6-0). Eric Prodon n'ayant quant à lui pas franchi le premier tour, barré par l'Italien Andreas Seppi (6-2, 4-6, 6-1). Enfin à Metz où pas moins de 11 Bleus étaient engagés, on retiendra les parcours de Nicolas Mahut et Richard Gasquet, quarts de finalistes malheureux contre Jo-Wilfried Tsonga (4-6, 6-3, 7-5) et Gilles Muller (6-3, 6-4), ou la victoire au premier tour d'Arnaud Clément sur Michaël Llodra (6-3, 6-4). Issus des qualifications, Nicolas Renavand et Mathieu Rodrigues ont eu le mérite de passer un tour dans le tableau final, aux dépens de l'Allemand Tobias Kamke (7-5, 6-4) et du Kazakh Mikhail Kukushkin (6-2, 3-6, 6-4). Benoît Paire en a fait de même au détriment du Kazakh Andrey Golubev (7-5, 6-2). BRUITS DE COULOIRS : Le président de l'ITF positive Le président de la Fédération internationale de tennis (ITF), Ricci Bitti, fraîchement réélu pour un quatrième mandat, s'est dit confiant quant à l'issue de la crise qui couve depuis que certaines voix de joueurs - Rafael Nadal et Andy Murray parmi les plus influents - s'indignent devant la densité du calendrier. "Nous sommes en discussion et sommes ouverts à ce qu'ils nous disent, a déclaré le responsable italien à Bangkok en fin de semaine dernière. Par le passé, nous avons eu de longues négociations mais nous avons toujours trouvé une solution. Je pense que ce sera de nouveau le cas." Pour le patron de l'ITF, l'ATP est en grande partie responsable de la fronde des joueurs puisqu'elle gère "90% du calendrier".