Rémy: "Je me surprends"

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Benoît Conta , modifié à
De nouveau buteur face aux Etats-Unis, vendredi, en match amical (1-0), Loïc Rémy confirme sa montée en puissance avec l'équipe de France. Pour expliquer cette nouvelle régularité dans l'efficacité, l'attaquant marseillais estime avoir passé un cap mentalement et espère désormais trouver une place de titulaire.

De nouveau buteur face aux Etats-Unis, vendredi, en match amical (1-0), Loïc Rémy confirme sa montée en puissance avec l'équipe de France. Pour expliquer cette nouvelle régularité dans l'efficacité, l'attaquant marseillais estime avoir passé un cap mentalement, et espère désormais trouver une place de titulaire. Loïc, avez-vous revu votre but ? Oui, comme la plupart de mes buts. Ça fait toujours plaisir de regarder ses buts. Mais, j'ai surtout vu les occasions qu'on a pu manquer. C'est ça qui permet de progresser. Collectivement, on aurait pu accroître le score, mais ça reste un match où on a eu des occasions. On a réussi à les mettre en danger, même si on aurait pu faire bien mieux. Vous êtes rentré et vous marquez, n'avez-vous pas peur de devenir le joker de l'équipe de France ? Non, au contraire. Si on rentre, on est plus frais, donc on doit apporter un plus à l'équipe. On voit que les changements ont été positifs pour l'équipe. C'est Marvin (Martin) qui me délivre la passe. Joker de luxe, ce n'est pas le terme approprié. J'ai de l'ambition avec cette équipe-là, donc j'ai vraiment envie et il y a encore des places à prendre. Ça passe par de bonnes prestations en club. J'aspire vraiment à devenir un titulaire. A priori, si vous devenez titulaire, c'est sur un côté, cela vous dérange-t-il ? Non. De toute façon, je ne veux pas brûler les étapes et lancer des déclarations à tout-va. Je sais très bien que le coach connaît nos qualités, sait ce qu'on a à faire chacun comme progrès. Et moi, sur le côté en équipe de France, c'est là où je me sens à l'aise. Devant, Karim est déjà bien ancré et a ses repères. Mais vous jouez dans l'axe à l'OM... Je savais que c'était un problème qui pouvait être posé, mais je pense, la preuve est là, que je peux m'adapter. Ce sont des postes que je connais. Ça ne me pose aucun souci de changer de poste entre les deux. "Depuis mon arrivée à Marseille, j'ai énormément progressé" Quel poste avez-vous l'impression de mieux maîtriser ? Le côté droit, car j'ai eu à jouer à ce poste pendant plusieurs années. Par rapport aux progrès que j'ai encore à effectuer dans l'axe, c'est à droite que je suis le plus à l'aise. Au-delà du poste, votre efficacité commence à peser... C'est quelque chose qui compte. Faire des matches, c'est bien, avoir des statistiques intéressantes, c'est mieux. Maintenant je me dis que j'ai la capacité de pouvoir le faire, de marquer des buts, de donner des passes décisives. Depuis un moment en sélection, je me retrouve bien. A quoi est-ce dû ? C'est un tout. Depuis mon arrivée à Marseille, l'an passé, j'ai énormément progressé, notamment mentalement. Ce sont des matches durs à jouer, des gros matches. Il n'y a pas de secret, face aux grandes équipes, c'est plus difficile. Sur ce plan, je me suis surpris moi-même, de voir à quel point j'ai progressé. Vous souffrez des adducteurs, est-ce inquiétant ? J'ai des douleurs qui reviennent. Il faut que je fasse attention, c'est une partie du corps importante. Après, je ne suis pas inquiet. Vous avez beaucoup joué depuis le début de saison, ressentez-vous de la fatigue ? Mentalement, non. Physiquement, j'ai eu des périodes un peu plus difficiles, surtout après le retour de sélection après les matches face à l'Albanie et la Bosnie. L'enchaînement des matches a pesé, mais j'ai eu la possibilité de faire des travaux physiques pour me régénérer. Pour l'instant, j'encaisse bien et je tiens le coup.