Reims, maintien en tête

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Nicolas FILLON , modifié à
Après avoir brillamment éliminé Montpellier en 32e de finale de la Coupe de France samedi dernier, et fort d'un succès contre Evian Thonon Gaillard lors de la dernière journée, le Stade de Reims reçoit ce samedi Le Mans, actuel deuxième au classement pour le compte de la 20e journée de Ligue 2. Malgré une place de premier relégable au terme de la phase aller, les Champenois ont véritablement lancé leur opération maintien pour 2011.

Après avoir brillamment éliminé Montpellier en 32e de finale de la Coupe de France samedi dernier, et fort d'un succès contre Evian Thonon Gaillard lors de la dernière journée, le Stade de Reims reçoit ce samedi Le Mans, actuel deuxième au classement pour le compte de la 20e journée de Ligue 2. Malgré une place de premier relégable au terme de la phase aller, les Champenois ont véritablement lancé leur opération maintien pour 2011. C'est un peu le match de David contre Goliath qui se jouera ce samedi au Stade Auguste Delaune. Dans la peau de Goliath, on retrouve Le Mans, 2e de Ligue 2 avec un match en retard et qui construit ce qui ressemble de plus en plus à une remontée en Ligue 1, restant sur une impressionnante série de sept victoires aux cours des dix derniers matches de championnat (pour un nul et deux défaites), et qui n'a plus perdu à l'extérieur depuis le 17 septembre. Et dans le costume de David, le Stade de Reims, promu en Ligue 2 depuis l'été 2010 et 18e au terme de la phase aller, mais fort de deux succès pleins de panache sur le terrain du leader Evian Thonon Gaillard (1-2, leur première victoire à l'extérieur) lors de la dernière journée, et plus récemment en 32e de finale de la Coupe de France face à Montpellier, pensionnaire de Ligue 1. Pour l'entraîneur Hubert Fournier, un excès de confiance suite à cette dernière victoire est à exclure: "Je ne crains absolument pas l'excès de confiance pour samedi, confie-t-il au quotidien régional l'Union. Non, ce qui me fait peur, c'est cette équipe du Mans. Elle a sans doute le plus bel effectif du championnat, qui ressemble de très près à celui de l'an passé, quand Le Mans jouait en Ligue 1. Nous allons un peu jouer notre deuxième club de Ligue 1 en huit jours... Maintenant, si nous sommes capables de rééditer notre match contre Montpellier, on peut réussir. Il nous faudra la même rigueur, la même solidité, la même solidarité pour gêner Le Mans. C'est d'ailleurs à ces seules conditions que l'on peut espérer gagner ce match." "Nous nous en sortirons si nous sommes réguliers" Pourtant, tout semble indiquer que Reims a les armes pour s'imposer face aux Manceaux. En effet, les Stadistes ont prouvé lors de cette phase aller qu'ils avaient la fâcheuse tendance (ou la bonne habitude, c'est selon) à élever leur niveau de jeu face aux cadors du championnat comme Nantes (2-1), Sedan (0-0), Evian (2-1), où ces mêmes Sarthois, contre qui Reims avait fait match nul lors de la 2e journée de Ligue 2. Une certaine régularité dans ces matches contre des équipes supposées plus fortes que Fournier aimerait conserver: "Depuis notre match nul à Sedan, on est régulier. On a été capable d'aller gagner à Evian, d'éliminer Montpellier. Il faut continuer. C'est le message que nous transmettons aux joueurs: nous nous en sortirons si nous sommes réguliers dans la qualité des entraînements, au quotidien, et dans nos prestations sur le terrain, pendant les matches. Je trouve, sincèrement, depuis quelques semaines, que ce groupe répond plus aux attentes qu'on peut avoir d'un effectif professionnel. Mais je reste vigilant." Reims a en effet besoin plus que tout de points pour espérer conserver sa place en Ligue 2. Avec ses 19 unités en 19 rencontres, le spectre de la relégation n'est pas loin. Mais le Stade pourra compter sur une infirmerie qui se vide peu à peu, et sur de belles prestations à domicile, là où il est le plus performant (13 points sur 27 à l'aller). On parle également côté transfert des prêts du Bordelais Floyd Ayité (23 ans, international togolais déjà prêté à Angers et à Nancy), et surtout du prêt du jeune Ghanéen de l'OM, Jordan Ayew. De quoi sabrer le Champagne ?