Real, plus tranquille que jamais

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Thomas SINIECKI , modifié à
Facile, très facile, le Real Madrid n'a pas exagérément forcé son talent pour dominer Villarreal (3-0) en clôture de la 10e journée de Liga. Benzema (6e), Kaka (11e) et Di Maria (31e) ont ficelé l'affaire en une demi-heure pour affirmer un peu plus la grande force des Madrilènes en ce début de saison. Les hommes de Jose Mourinho restent à un point de Levante, mais reprennent surtout une unité d'avance sur Barcelone.

Facile, très facile, le Real Madrid n'a pas exagérément forcé son talent pour dominer Villarreal (3-0) en clôture de la 10e journée de Liga. Benzema (6e), Kaka (11e) et Di Maria (31e) ont ficelé l'affaire en une demi-heure pour affirmer un peu plus la grande force des Madrilènes en ce début de saison. Les hommes de Jose Mourinho restent à un point de Levante, mais reprennent surtout une unité d'avance sur Barcelone. Ce Real est fort comme un Barça, celui de la grande époque bien sûr. Même si Levante, qui l'a encore emporté au terme d'un match au couteau contre la Real Sociedad (3-2), garde les commandes de la Liga, le vrai intérêt est bien sûr ailleurs, à long terme. Le niveau du duel entre la capitale et la Catalogne ne sera peut-être jamais aussi élevé que cette saison, au vu du rouleau compresseur que Jose Mourinho a réussi à façonner, et ce dès le départ de cet exercice 2011-2012. Cette fois, la Maison blanche a balayé un faible Villarreal (3-0), sans laisser la moindre once d'espoir au Sous-marin jaune. Comme un double symbole, Karim Benzema - rendu beaucoup plus mature par les exigences de son coach - a ouvert le score, et Kaka a doublé la mise, le tout au bout de 10 minutes de jeu. Au fond du trou la saison dernière, le Brésilien a débuté et a apporté son écot à la victoire d'un tir imparable du gauche à l'entrée de la surface, presque comme à ses plus belles heures. Preuve que le Real est devenu une énorme machine collective, et non plus seulement 10 joueurs livrés au bon vouloir de Cristiano Ronaldo, le Portugais n'est impliqué sur aucun des trois buts. Qu'il s'agisse des buts ou des passes décisives... Benzema, un but et une passe Juste avant son ouverture du score, Benzema avait déjà inquiété Lopez (4e), contraint d'aller chercher une première fois le ballon au fond de ses filets deux minutes plus tard (1-0, 6e). Un peu comme Benzema, Kaka s'est lui aussi mis en jambes (8e) très peu de temps avant de trouver la cible (2-0, 11e). Entre-temps, Ronaldo avait lui aussi été proche de trouver la cible (7e), imité un peu plus tard par Di Maria (14e) au cours d'un premier quart d'heure de folie où les spectateurs de Santiago-Bernabeu étaient aux anges. Les visiteurs n'avaient rien à offrir en retour, surtout que Villarreal n'est plus vraiment ce qu'il a pu être, désormais 18e et premier relégable. Alors que le rythme se calmait peu à peu, Benzema plantait une nouvelle banderille (25e), avant que Di Maria n'enfonce définitivement le clou d'un plat du pied parfaitement ajusté sur la gauche de Lopez. A noter que l'Argentin a été servi, dans la surface, par une impeccable passe décisive de... Benzema (3-0, 31e). Après son subtil ballon piqué pour ouvrir la marque et cette offrande, le Français pouvait céder sa place à Gonzalo Higuain à un quart d'heure de la fin, avec le sentiment du devoir accompli. Celui d'avoir contribué à l'avancée d'un Real fort comme un Barça.