Rami attend le Barça

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Thomas SINIECKI , modifié à

Adil Rami est comme un poisson dans l'eau à Valence. A l'heure de recevoir Barcelone pour le choc de la 5e journée de Liga, mercredi, l'ancien Lillois s'est totalement acclimaté à sa nouvelle équipe et au jeu espagnol. Présent offensivement sur les coups de pied arrêtés, le défenseur de l'équipe de France n'a aucun détracteur en ce début de saison radieux. Ses dirigeants voudraient d'ailleurs verrouiller son contrat.

Adil Rami est comme un poisson dans l'eau à Valence. A l'heure de recevoir Barcelone pour le choc de la 5e journée de Liga, mercredi, l'ancien Lillois s'est totalement acclimaté à sa nouvelle équipe et au jeu espagnol. Présent offensivement sur les coups de pied arrêtés, le défenseur de l'équipe de France n'a aucun détracteur en ce début de saison radieux. Ses dirigeants voudraient d'ailleurs verrouiller son contrat. La nouvelle star, c'est Rami. Aussi dur sur l'homme que prompt à traîner sa grande carcasse devant le but adverse, l'ancien Lillois s'est fondu dans le collectif de Valence à une vitesse grand V. Son comportement hors du terrain n'y est pas étranger non plus, puisque le déconneur du Losc et de l'équipe de France a continué d'arborer sa bonne humeur en Espagne. Ces débuts radieux seront à confirmer, bien sûr. Mais le défenseur a d'ores et déjà réussi son premier examen de passage, en s'acclimatant à la Liga comme si de rien n'était. "Je me sens comme si j'étais arrivé il y a un an, je suis très heureux", a d'ailleurs confirmé le Français jeudi dernier à As. Certes, rien n'est pire pour un défenseur que d'affronter le Barça, contre qui tout peut toujours s'écrouler. Mais le choc de mercredi à Mestalla peut surtout permettre à Rami de franchir un nouveau palier. Car la dream team catalane multiplie aussi par 100 les chances de briller pour un arrière. Alessandro Nesta, par exemple, l'a prouvé en Ligue des champions la semaine passée avec Milan... Rami n'est pas encore Nesta, mais sa carrière est au moins lancée sur les rails du très haut niveau, et il compte bien en profiter au maximum. "Je suis jeune, et j'aurai tout le temps de me reposer.""J'aime le championnat espagnol" Après un premier match compliqué face à Santander (victoire 4-3), les hommes d'Unai Emery n'ont plus encaissé le moindre but depuis trois rencontres, face à l'Atletico Madrid en Liga (1-0), à Genk en Ligue des champions (0-0) puis sur la pelouse de Gijon en championnat (1-0). Le coach a poussé un furtif coup de gueule contre sa défense après Santander, et la charnière Victor Ruiz-Rami donne depuis entière satisfaction. L'ex-Dogue - qui avait été transféré dès le mois de janvier dernier, puis prêté par les Espagnols au Losc pour six mois - commence même à faire fureur en Espagne, suite à sa magnifique bicyclette à Genk, qui a vu le ballon s'écraser sur la barre transversale. "La dernière que j'avais tenté, avec la France contre la Croatie, j'avais failli me démettre l'épaule. Mais je dois reconnaître que celle-ci était jolie." Derrière comme devant, Rami a trouvé ses marques, heureux du jeu pratiqué en Liga. "Je sens que je peux aider et apporter des choses. Je crois que j'ai bien choisi, j'aime le championnat espagnol, ça correspond à mes qualités physiques. Et je pense que Valence est l'endroit parfait pour que je m'améliore en tant que joueur." Emery en est lui aussi convaincu, et les dirigeants sont séduits dans les mêmes proportions. La clause libératoire du défenseur tricolore pourrait ainsi augmenter très prochainement (d'après Superdeporte) et atteindre les 25 millions d'euros. Le prix, peut-être, d'un gros match face au Barça.