Qui peut détrôner l'Inter ?

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Peu représenté sur la scène européenne l'an passé, toujours en proie aux maux du racisme et à des difficultés financières, le championnat italien ouvre une nouvelle page de son histoire, samedi, avec l'objectif de redorer son blason. L'Inter Milan, sacré pour la quatrième fois d'affilée la saison passée, se présente déjà comme le principal prétendant à sa succession.

Peu représenté sur la scène européenne l'an passé, toujours en proie aux maux du racisme et à des difficultés financières, le championnat italien ouvre une nouvelle page de son histoire, samedi, avec l'objectif de redorer son blason. L'Inter Milan, sacré pour la quatrième fois d'affilée la saison passée, se présente déjà comme le principal prétendant à sa succession.Un trône bien gardéTitré à l'issue de la saison passée avec dix points d'avance sur son dauphin, la Juventus Turin, l'Inter Milan a confirmé son hégémonie sur le Calcio depuis quatre années. Un règne sans partage initié en 2006 après le déclassement de la Juve et du Milan AC suite au scandale Moggi et qui pourrait bien se poursuivre un an de plus tant le club lombard apparaît comme indétrônable. Avec le charismatique José Mourinho, à leur tête, les Nerazzurri devront toutefois se remettre du départ de Zlatan Ibrahimovic, meilleur réalisateur de Serie A la saison précédente (25 buts) et pourront compter en cela sur leurs nouvelles recrues offensives Diego Milito, arrivé du Genoa, et Samuel Eto'o, transféré du FC Barcelone.Les candidats à la successionMarche après marche, la Juventus Turin regagne les hauteurs du Calcio depuis son retour parmi l'élite en 2007-2008. Deuxième de l'exercice précédent, la Vieille Dame se verrait bien grimper d'un étage supérieur. Son recrutement actif, dans un marché des transferts italien bien frileux cet été, en est la preuve. En reformant la paire centrale Cannavaro-Chiellini qui officie au sein de la Squadra Azzurra, la Juve s'est assurée de solides arrières et n'a pas pour autant sacrifié son secteur offensif avec l'arrivée des deux milieux brésiliens Diego et Felipe Melo. Tout le contraire de l'AC Milan. La formation lombarde, amputée de son joyau, Kaka, et de son capitaine emblématique, Paolo Maldini, parti à la retraite, est restée très discrète durant l'intersaison malgré l'arrivée remarquée de Leonardo au poste d'entraîneur à la place de Carlo Ancelotti. "Milan doit trouver le désir de gagner avec les joueurs que nous avons", a ainsi récemment clamé Silvio Berclusconi, propriétaire du club.Les rêves d'EuropeAux portes du podium la saison passée, la Fiorentina s'en remettra de nouveau à la patte de son buteur fétiche Alberto Gilardino déjà décisif lors du match aller des barrages de Ligue des champions sur la pelouse du Sporting Portugal (2-2), mercredi dernier. Si la Viola reste en lice pour les places européennes, elle devra faire face à un Genoa renforcé par l'arrivée de l'attaquant argentin Hernan Crespo tandis que l'AS Roma, bien loin de ses ambitions passées, repartira peu ou prou sur les mêmes bases alors que l'une de ses assises défensives, l'expérimenté Christian Panucci, a rejoint les rangs de Parme.Les nouveaux venusDe retour parmi l'élite un an après sa relégation, Parme possède en ses rangs une jeune perle qui pourrait lui permettre de bien figurer dans ce championnat 2009-2010. Formé à l'AC Milan Alberto Paloschi, 19 ans, a marqué les esprits en inscrivant son premier but en Serie A, moins d'une minute après son entrée sur le terrain face à Sienne (1-0), en février 2008. Livourne, malgré le soutien du meilleur buteur de Serie B la saison passée, Francesco Tavano, aura bien dû mal à défendre ses chances. Bari, confronté à un changement d'entraineur et bientôt de propriétaire - une firme texane, naviguera à vue malgré le soutien inconditionnel de ses supporters réputés pour leur ferveur.