Que vaut vraiment Naples ?

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T. P. , modifié à
Battu par l'Inter Milan à Giuseppe-Meazza (1-3), jeudi soir, Naples enchaîne un deuxième gros match avec la réception de la Juventus Turin, dimanche soir, lors de la 19e journée de Serie A. Les joueurs de Walter Mazzarri, certes troisièmes du championnat, peinent face aux grands clubs d'Italie. Leur place sur le podium ne tient qu'à un fil.

Battu par l'Inter Milan à Giuseppe-Meazza (1-3), jeudi soir, Naples enchaîne un deuxième gros match avec la réception de la Juventus Turin, dimanche soir, lors de la 19e journée de Serie A. Les joueurs de Walter Mazzarri, certes troisièmes du championnat, peinent face aux grands clubs d'Italie. Leur place sur le podium ne tient qu'à un fil. Vingt ans. Cela faisait vingt ans que les supporters du Napoli n'avaient pas vu leurs protégés se mêler aux grosses écuries du championnat italien. A l'époque, un certain Diego Maradona portait l'équipe. Aujourd'hui, les stars napolitaines sont moins renommées, moins exposées aussi, mais Ezequiel Lavezzi, Edinson Gavani et Marek Hamsik forment à eux trois un trident offensif infernal. L'arme fatale de cette formation, devenue subitement ambitieuse car installée sur le podium à mi-saison. Quatrième meilleure attaque de Serie A, avec 27 buts inscrits, Naples n'a jamais enchaîné plus de trois victoires consécutives en championnat depuis le début de l'exercice 2010-11. Mais sa régularité face aux présumés "petits" clubs lui a permis de se hisser dans les hautes sphères du classement. A l'aube de la 19e journée, un point seulement sépare les joueurs de Walter Mazzarri de la Lazio Rome, dauphine du solide leader qu'est l'AC Milan. Les raisons de croire en une qualification en Ligue des champions sont donc réelles. Mais la défaite concédée contre l'Inter Milan (1-3), jeudi dernier à Giuseppe-Meazza, a révélé un mal récurrent du Napoli qui, face aux gros, est à la peine. Hormis l'AS Rome, qu'ils ont battue en début de saison (2-0), les Partenopei ont à chaque fois trébuché contre les clubs de tête: l'AC Milan (1-2), la Lazio (0-2) et, donc l'Inter (1-3). Inquiétant avec de recevoir la Juve, dimanche soir ? "Nous n'avons pas été brillants (contre les Nerazzurri), c'est dommage d'avoir encore pris un but dans l'un de nos moments forts, a regretté dans La Gazzetta dello Sport le gardien Morgan De Sanctis. Maintenant, à nous de retrouver nos principales qualités: l'agressivité et l'envie de bien faire. Il faudra faire un résultat contre la Juve pour consolider notre place, qui n'est pas si mauvaise..." La Vieille Dame, châtiée par Sebastian Giovinco et les Parmesans jeudi (1-4), n'est qu'à deux longueurs de Naples. Une nouvelle contre-performance face à l'un des candidats au titre et le SSC pourrait perdre plus que les trois points: ses illusions. "Il ne faut pas faire un drame de cette défaite sur la pelouse de l'Inter, a déclaré le directeur sportif du club, Riccardo Bigon. Nous aurons à coeur de nous racheter contre la Juve." Pour ça, le Napoli devra retrouver la solidité défensive qui, avant le match contre l'Inter, lui avait permis d'enchaîner quatre rencontres consécutives - la réception du Steaua Bucarest en Ligue Europa comprise - sans prendre le moindre but. Pas simple, d'autant que les Bianconeri possèdent la meilleure attaque de Serie A. Mais c'était avec Fabio Quagliarella...