Que la fête commence !

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MICHAEL BALCAEN , modifié à
La saison de formule 1 débute ce week-end en Australie. Un retour aux affaires d'autant plus attendu que l'incertitude règne quant aux performances des uns et des autres. On attend beaucoup les Red Bull ou encore les Ferrari aux avant-postes mais la gestion des pneumatiques ou encore du Kers pourraient bien brouiller les cartes, notamment lors des premières courses.

La saison de formule 1 débute ce week-end en Australie. Un retour aux affaires d'autant plus attendu que l'incertitude règne quant aux performances des uns et des autres. On attend beaucoup les Red Bull ou encore les Ferrari aux avant-postes mais la gestion des pneumatiques ou encore du Kers pourraient bien brouiller les cartes, notamment lors des premières courses. Après le faux départ de Bahreïn, tout le petit monde de la formule 1 s'est retrouvé, non sans une certaine excitation sur le circuit d'Albert Park à Melbourne. Des retrouvailles dans les paddocks qui nourrissent toujours des émotions toutes particulières avec en toile de fond une réelle excitation teintée d'incertitudes. Car après un championnat du monde 2010 délicieux de suspense jusqu'à la dernière course et le titre final de Sebastian Vettel, la saison qui s'annonce promet au moins autant de bagarres ! Tout semble en effet réuni pour que le spectacle soit au rendez-vous. Les essais hivernaux ont certes laissé filtrer une possible domination des Red Bull de Vettel et Webber ou encore des Ferrari d'Alonso et Massa, mais seule la première course donnera une image suffisamment précise des forces en présence pour tirer des conclusions. La quantité d'essence, les programmes de travail ou plus généralement la volonté de ne pas tout montrer à la concurrence pouvant très sensiblement changer la donne. Or avec des pilotes du calibre de Sebastian Vettel, Fernando Alonso, Jenson Button, Lewis Hamilton ou encore Michael Schumacher, l'édition 2011 possède la bagatelle de 12 titres de champions du monde ! Cinq champions aux ambitions acérées et qui n'ont qu'une idée en tête: remporter une nouvelle couronne. Pour ne rien gâcher, des pilotes comme Webber, Massa et Nico Rosberg auront sans aucun doute leur mot à dire à un moment de la saison. L'Australien comme le Brésilien ont déjà lutté jusqu'au bout pour le titre et la déception finale représente un moteur parfait pour le spectacle. Pirelli, le Kers et l'aileron arrière... Le championnat version 2011 promet car les instances ont ajouté un petit peu de piment avec des gommes Pirelli particulièrement tendres et dont la durée de vie paraît courte à l'extrême. Le manufacturier envisage jusqu'à quatre changements de pneus pour une valse forcément incertaine pour tous. Au-delà de la gestion des pneumatiques, qui peuvent au passage favoriser des pilotes comme Jenson Button, vainqueur des deux derniers Grands Prix d'Australie. Outre le facteur Pirelli, il convient de ne pas occulter l'aileron arrière réglable en course afin de favoriser les dépassements. Là encore, les pilotes ne peuvent pas mesurer l'importance du dispositif puisque les premières courses serviront de tests pour les pilotes et les organisateurs. A priori, ils ne pourront l'utiliser qu'une fois au tour dans une zone définie et seulement en étant à moins d'une seconde d'un autre pilote ! Enfin, une dernière donnée, et pas des moindres, le Kers (système de récupération de l'énergie) fait son grand retour après une année sabbatique en 2010. McLaren aime ce système et ne manquera pas d'en profiter. Une possibilité qui pourrait permettre à l'écurie britannique de combler les déficiences entrevues cet hiver. On l'a donc compris, de Red Bull à Ferrari en passant par McLaren, Lotus Renault orpheline de Kubica mais avec un Heidfeld très motivé et même pourquoi pas Mercedes, le plateau 2011 est alléchant. A déguster sans modération à partir de vendredi.