Quand ça ne veut pas...

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Thomas SINIECKI , modifié à
Arsenal s'est incliné samedi face à Liverpool (0-2) lors de la 2e journée de Premier League. Loin d'être transcendants, les Gunners ont perdu le fil à moins d'un quart d'heure de la fin, sur un but gag inscrit contre son camp par Ramsey (78e). Suarez a doublé la mise dans le temps additionnel (90e+1), et les Reds laissent les hommes d'Arsène Wenger tout à leur peine. Pour eux, les temps sont décidément bien durs.

Arsenal s'est incliné samedi face à Liverpool (0-2) lors de la 2e journée de Premier League. Loin d'être transcendants, les Gunners ont perdu le fil à moins d'un quart d'heure de la fin, sur un but gag inscrit contre son camp par Ramsey (78e). Suarez a doublé la mise dans le temps additionnel (90e+1), et les Reds laissent les hommes d'Arsène Wenger tout à leur peine. Pour eux, les temps sont décidément bien durs. Ça va peut-être commencer à faire beaucoup pour les supporters des Gunners. Certes, "beaucoup" n'est pas un mot tout à fait adéquat à ce stade de la saison, alors que seulement deux journées de Premier League ont été disputées. Mais moins d'une semaine après le départ de Cesc Fabregas à Barcelone, dans un contexte général toujours difficile à supporter - même si Samir Nasri devrait finalement rester, selon les dernières informations relayées par Canal+ - Arsenal n'a pas encore gagné en championnat. Pire, les Gunners se sont inclinés devant leur public de l'Emirates Stadium, face à un Liverpool homogène (0-2). Et pire encore, les Reds ont fait la différence grâce à un but gag, inscrit contre son camp par Ramsey (78e). Fabio Capello, qui assistait à cette partie et a pu converser un peu avec Steven Gerrard (toujours blessé) avant le coup d'envoi, n'aura pas appris grand-chose. Si ce n'est qu'Andy Carroll et Stuart Downing sont toujours réguliers, eux qui ont régulièrement bougé une arrière-garde trop tendre du côté des hommes d'Arsène Wenger. Malgré un sursaut en fin de première période, porté par un Nasri plutôt bien accueilli par les supporters, Arsenal n'est jamais parvenu à accélérer et le tempo du match a surtout été dicté par les Reds. Malgré l'absence de maître Gerrard, la cohérence est de mise chez les joueurs de Kenny Dalglish, qui ne sont pas perdus sur le terrain. Tout l'inverse de leurs adversaires... L'expulsion de Frimpong a fait mal aux Gunners Dès la 13e minute de jeu, un but refusé à Downing donne le ton. L'arbitre siffle pour une faute peu évidente au préalable de Carroll sur Vermaelen et Szczesny peut souffler, avant de s'envoler sept minutes plus tard pour sortir une reprise de la tête de Carroll qui file dans sa lucarne gauche (20e). Entre-temps, Koscielny s'est blessé tout seul comme un grand, en se bloquant le dos (16e). Comme un méchant signe avant-coureur pour les Gunners... Frimpong contraint bien Reina à la parade d'une lourde frappe (30e), Nasri réveille l'Emirates en partant de sa surface pour finir d'un tir à côté, à l'entrée de la zone de vérité adverse (35e), mais rien n'y fait. Arsenal a déjà laissé passer sa chance, qui n'était donc pas très épaisse. Ce regain de forme des Londoniens rend la rencontre vraiment vivante, mais en fin de compte, seuls les Reds y survivront. Après une faute d'Arshavin non signalée dans la surface de Liverpool, le centre en retrait du Russe est repris par Van Persie, qui bute sur Reina (68e). Le dernier 4e de Premier League en sera pour ses frais: deux minutes plus tard, Frimpong est expulsé pour un deuxième avertissement (70e). Suarez bute sur Szczesny peu de temps après (74e), puis le jeune Espagnol Miquel (18 ans) - qui avait remplacé Koscielny en défense centrale - dégage sur la tête de Ramsey (0-1, 78e). Suarez achève définitivement les Gunners, en reprenant seul face au but vide un centre en retrait de Meireles (0-2, 90e+1). Vraiment, ça pourrait commencer à faire beaucoup.