Première pour Lattes-Montpellier

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Thomas PISSELET , modifié à
La finale de la Coupe de France féminine entre Mondeville et Lattes-Montpellier, ce dimanche à Bercy, a tourné à l'avantage des Héraultaises (63-54), qui décrochent le premier titre de l'histoire du club. Une grosse désillusion pour l'USO, déjà battue en finale du Challenge Round, qui ne verra donc pas l'Europe la saison prochaine.

La finale de la Coupe de France féminine entre Mondeville et Lattes-Montpellier, ce dimanche à Bercy, a tourné à l'avantage des Héraultaises (63-54), qui décrochent le premier titre de l'histoire du club. Une grosse désillusion pour l'USO, déjà battue en finale du Challenge Round, qui ne verra donc pas l'Europe la saison prochaine. Une finale de Coupe de France sans Bourges, c'est possible. Sacrées championnes de France il y a quelques jours à peine, les Tango n'ont, pour la première fois depuis 2004, pas été invitées à Bercy cette année. Et ce n'est pas leur bourreau en demi-finales, Mondeville, qui leur a succédé au palmarès mais l'équipe de Lattes-Montpellier, qui avait terminé la saison régulière en LFB dans le top 4 avant de se faire éliminer en play-offs par... les Berruyères. Pour les Héraultaises, qui ont su renverser une situation compliquée juste avant la pause (63-54), il s'agit là du premier titre de l'histoire du club. "Je savais que plus le match allait durer et plus on allait être fort, a réagi le coach héraultais, Valéry Demory, On est en train de construire une équipe, de construire un club. Je savoure vraiment cet instant." Cruel pour l'USO, qui a compté jusqu'à douze longueurs d'avance (33-21, 19e) avant de céder de manière progressive malgré une efficace Lenae Williams (19 points). Les Normandes, battues en finale du Challenge Round par Nantes-Rezé lundi dernier, n'auront donc pas le droit à un ticket européen la saison prochaine. "Un constat amer", selon Hervé Coudray, l'entraîneur de Mondeville. Skrela, au nom du frère Ce sont effectivement ses joueuses qui ont le mieux débuté cette rencontre. Grâce notamment à Valeria Berezhybska et Kristen Brooke Sharp, Mondeville a pris les rênes dans le premier quart-temps (11-6, 6e), mais leur adresse problématique (5/16 soit 31%) a vite permis à Montpellier, plus costaud à l'intérieur, de recoller au score (13-13, 10e). Il a alors fallu une excellente Lenae Williams, auteure de deux tirs primés et d'un shoot près du cercle, pour que les Normandes reprennent un avantage cette fois plus conséquent (33-21, 19e), mais loin d'être décisif. Car dans le sillage de Fatimatou Sacko et Gaëlle Skrela (13 points, 5 rebonds) - la soeur du rugbyman du même nom -, les Héraultaises sont revenues à seulement quatre points en à peine plus d'une minute (29-33, 20e). Un coup de bambou pour l'USO, qui a vu le BLMA fondre sur lui (37-37, 25e), porté par une Ines Ajanovic inspirée, désignée MVP avec 13 points et 2 rebonds. Encore dans le coup à l'entame du dernier quart (43-43 30e), les Normandes ont ensuite complètement craqué. "Ça ne va pas être simple à digérer, a admis Hervé Coudray. On était au-dessus de Montpellier mais on n'a pas insisté à l'intérieur. Avec deux finales perdues en une semaine, le bilan n'est pas satisfaisant."