Paris n'en profite pas

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Par Michaël Balcaen , modifié à
Le Paris-Saint-Germain a obtenu le match nul à Bordeaux ce dimanche lors de la 13e journée de Ligue 1 (1-1). Un petit match nul pour des Parisiens ballottés en première période puis en fin de rencontre par des Girondins qui devront encore patienter avant d'enregistrer leur première victoire de la saison à Chaban-Delmas... Les Parisiens, qui ont rendu, une copie bien pâle, peuvent s'en vouloir, ils avaient l'opportunité de prendre le large.

Le Paris-Saint-Germain a obtenu le match nul à Bordeaux ce dimanche lors de la 13e journée de Ligue 1 (1-1). Un petit match nul pour des Parisiens ballottés en première période puis en fin de rencontre par des Girondins qui devront encore patienter avant d'enregistrer leur première victoire de la saison à Chaban-Delmas... Les Parisiens, qui ont rendu, une copie bien pâle, peuvent s'en vouloir, ils avaient l'opportunité de prendre le large. Un point qui semble combler les deux équipes. Pas pour les mêmes raisons. Paris pour avoir été invisible durant le premier acte et chahuté en fin de match et Bordeaux pour avoir prouvé qu'il est sur la bonne voie. Ce sont d'ailleurs les Girondins qui débutent la rencontre pied au plancher en s'appuyant sur les faiblesses adverses, à savoir le repli défensif sur les côtés. Et manifestement, le travail vidéo est payant puisque Benoît Tremoulinas est dans un fauteuil sur son couloir gauche, il multiplie les appels et les centres face à un Marcos Ceara qui a également Maurice-Belay sur le rable. Difficile dans ces conditions de réellement exister. Sauf que ce Paris Saint-Germain est capable de marquer à tout moment. Il ne va pas se gêner. Sur un corner de Nenê, Sissoko jaillit et place une tête qui va se loger en pleine lucarne (1-0, 10e). Un but contre le cours du jeu qui ne va cependant pas assommer des Girondins qui repartent à l'assaut, de la gauche évidemment, et, cette fois, Tremoulinas parvient à centrer vers Gouffran qui égalise d'une tête placée (1-1, 13e). Une rencontre débutée sur un gros rythme mais qui va se muer doucement en une domination des Bordelais qui ne parviennent cependant pas à concrétiser en ne se procurant pas de réelles occasions si ce n'est sur cette frappe lointaine de Plasil (32e). Et encore, même en jouant très bas, le PSG parvient à faire aussi bien offensivement avec une frappe puissante de Nenê (35e). Pastore invisible A la pause, Antoine Kombouaré est fâché. Et il a raison. "Il faut mettre plus d'application et d'envie, on recule, on est en difficultés. Il faut jouer plus simple pour plus de mouvement de course et de fluidité", glisse-t-il devant les caméras de Canal+. Ses propos semblent porter leurs fruits puisque le PSG joue extrêmement haut en ce début de seconde période mais si les corners, que Bordeaux se contente de dégager comme il peut, se multiplient, les opportunités ne pleuvent pas. Il y a bien cette tête de Tiéné (47e) ou un vague cafouillage (53e), mais c'est tout. Tant mieux pour les Girondins qui finissent par se réveiller et tenir tête à Paris. Ils sont même tout près de faire encore mieux lorsque Maurice-Belay percute et envoie un centre que... Sakho détourne et place à quelques centimètres de son poteau (69e) ou sur ce coup franc puissant de Ben Khalfallah que Sirigu détourne des poings (73e). Bordeaux insiste avec un centre de Ben Khalfallah vers Modeste qui effleure le cuir (86e) avant qu'un coup franc de Tremoulinas ne passe lui aussi tout près du poteau (88e). Finalement, le PSG peut s'estimer plutôt heureux de repartir avec un point sur la pelouse d'un Bordeaux encore en progrès mais qui ne gagne toujours pas à Chaban-Delmas. Le PSG peut néanmoins se poser des questions. L'opportunité était belle puisqu'aucun des cinq premiers n'avait réussi à gagner lors de ce 13e acte. Pastore a été invisible, Nenê et Ménez peu inspirés ou Gameiro pas servi... La fatigue était là après une série de 7 matches, il aurait peut-être fallu faire tourner. Au moins, le club de la capitale ne repart pas les poches vides. Cela n'a pas toujours été le cas dans un stade où il n'a plus gagné depuis 2005.