Paris avec les tripes

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PAUL ROUGET , modifié à
PRO A - Les Parisiens sont venus à bout de l'Asvel (75-71).

PRO A - Les Parisiens sont venus à bout de l'Asvel (75-71). S'ils ont dominé la rencontre de bout en bout, en dépit d'un énorme trou d'air dans le deuxième quart, les Parisiens ont bien failli se faire surprendre à deux minutes du terme. Grâce à Aymeric Jeanneau, les Rhodaniens prenaient en effet la tête pour la toute première fois de la soirée (69-68), mais seulement l'espace de quelques secondes. Rawle Marshall manquait ensuite une belle opportunité et sur la contre-attaque, Vassallo ne se faisait pas prier pour décocher son sixième tir primé, sur sept tentatives, avant de contrer Jeanneau sur l'action suivante et d'envoyer Rodney Elliott au dunk pour sceller défintivement le sort du match (74-69). Vainqueurs au final 75 à 71, les hommes de Jean-Marc Dupraz, qui l'avaient déjà emporté lors du match aller à l'Astroballe (77-75), possèdent désormais deux victoires d'avance et le point-average positif sur les Villeurbannais. Un avantage qui pourrait se révéler décisif dans l'optique des playoffs, des playoffs pour lesquels Vincent Collet et ses troupes vont donc devoir batailler jusqu'au bout. Mais ce n'est plus la même équipe qu'en début de saison... Le PL s'est lui fait peur vendredi soir dans sa salle. Sous l'impulsion de Jimmal Ball, auteur de 12 points comme deux autres coéquipiers, Karangwa et Elliott, ils se détachaient rapidement pour mener 8-0 (1ère) et même 25-10 au terme du premier quart. Tout allait pourtant s'écrouler dans le deuxième acte, qui voyait les visiteurs recoller progressivement et même rentrer leur premier tir primé après sept échecs inauguraux, oeuvre de Mindaugas Lukauskis, qui égalisait à la pause (32-32). Vassallo relançait alors la machine dès la reprise, avec deux trois points consécutifs (38-32, 21e) et si Foirest (47-43, 24e) et Jeanneau (55-51, 28e) réduisaient l'écart de la même manière, les Parisiens étaient toujours dominateurs avant l'emballage final (62-56). L'ultime acte, malgré le sursaut de l'Asvel, permettait donc à Vassallo de prendre définitivement le contrôle du match, pour le plus grand plaisir d'un Palais des Sports qui donnait enfin de la voix et profitera une dernière fois de ses protégés, face à Rouen, avant le retour à Coubertin. Les charmes du basket parisien...