Paris a eu tout bon

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Michael BALCAEN , modifié à
Les temps changent. Et le PSG redevient véritablement cohérent et efficace dans la durée. Après un nul frustrant à Lyon (2-2) et un succès probant en Ligue Europa face à Séville, les Parisiens ont confirmé en venant à bout de Brest, ce dimanche lors de la 16e journée (3-1). Un succès acquis grâce à trois buts signés Nenê, Bodmer et Giuly. Paris s'installe à la 2e place derrière un Lille vainqueur de Lorient (6-3) mais devant l'OM battu à Nice (1-0).

Les temps changent. Et le PSG redevient véritablement cohérent et efficace dans la durée. Après un nul frustrant à Lyon (2-2) et un succès probant en Ligue Europa face à Séville, les Parisiens ont confirmé en venant à bout de Brest, ce dimanche lors de la 16e journée (3-1). Un succès acquis grâce à trois buts signés Nenê, Bodmer et Giuly. Paris s'installe à la 2e place derrière un Lille vainqueur de Lorient (6-3) mais devant l'OM battu à Nice (1-0). Un peu de continuité ça vous change une équipe ! Ce Paris Saint-Germain file grand train sur tous les fronts, ce que la réception de Brest a confirmé. Le Paris Saint-Germain enchaîne les matches et les résultats positifs avec une régularité qu'on ne lui connaissait plus. Et que le PSG évolue en 4-4-2 ou encore en 4-2-3-1 exactement comme face à Séville en Ligue Europa (4-2) jeudi soir, cela ne modifie rien à son fond de jeu et à sa réussite. Une situation nouvelle sur laquelle les Parisiens ont une nouvelle fois capitalisé. Car devant le Stade Brestois, les hommes de Kombouaré n'ont guère traîné avant de faire trembler les filets d'Elana. A peine le temps de s'asseoir que Bodmer trouve le poteau (4e). Un avertissement qui ne suffit pas à des Brestois qui tendent l'autre joue, Brou Apanga dégage mal devant Hoarau, le ballon revient sur Nenê qui ouvre le score d'une reprise de volée (1-0, 5e). Une entame proche de la perfection dont les Parisiens ne profitent pas pleinement. Le jeu s'équilibre de plus en plus franchement au fil des minutes mais les occasions se font tout de même rares. Il y a bien une frappe de Roux (15e), de Grougi (33e), de Lesoimier (43e) ou un coup franc de Grougi hors cadre (45e) pour Brest mais cela ne suffit pas à vraiment inquiéter Paris. Paris sait aussi réagir Les Parisiens reculent un peu trop au goût de Kombouaré mais ils parviennent tout de même à se montrer dangereux en contre avec Nenê encore servi en pleine surface, il feinte Baysse et oblige Elana à une belle parade (37e) ou cette frappe de Giuly qui manque de se transformer en passe pour Hoarau un poil court (42e). Le mot de la fin d'un premier acte sans réelle fulgurance revient à Bodmer qui ne cadre pas (45e+1). Cela n'a sans doute pas totalement conforté Alex Dupont car dès l'entame, Grougi place un coup franc que Brou Apanga reprend à bout portant de la tête pour un arrêt splendide d'Edel (47e). Alors que Paris reste dans un faux rythme qui lui permet d'exister Lesoimier déborde à gauche et centre en retrait pour Roux dont la frappe en première intention fait mouche (1-1, 53e). Plutôt que de plier comme cela aurait pu être le cas dans un passé pas si lointain, le Paris Saint-Germain se révolte, se remet petit à petit dans le sens de la marche et accule les Brestois dans leur camp. Une position dominante qui leur permet de faire de nouveau la différence lorsque Giuly centre vers Bodmer qui jaillit au premier poteau pour tromper Elana (2-1, 59e). Le buteur reçoit trois minutes plus tard une grosse ovation du parc des Princes lorsqu'il est remplacé par Sessegnon (62e). Le Béninois, placé à droite alors que Giuly est dans l'axe, respecte les consignes avec un centre vers Giuly dont la tête passe tout près du poteau d'Elana (73e). Brest tente de réagir et fait remonter l'ensemble de son bloc afin d'exister au milieu. C'est ambitieux mais cela laisse également beaucoup d'espaces dans le dos de la défense. Sur le fil, Brest va céder sur une ouverture de Ceara détournée par Hoarau vers Giuly qui ne laisse aucune chance à Elana (3-1, 77e). Un troisième but qui met définitivement les Parisiens à l'abri d'un contre breton. Alors certes, Roux n'abdique pas avec deux frappes (85e et 87e) mais cela ne fait que freiner un Paris qui trouve des espaces sur chaque contre. Le contrat est pleinement rempli pour un PSG qui s'installe sur le podium de la Ligue 1. Avec de vraies perspectives...